Il y a des fêtes de fin d’année plus marquantes que d’autres et cette édition 2024 risque de rester longtemps dans la mémoire de Myriam El Yassa, première secrétaire fédérale du Parti socialiste dans le Doubs. Au lendemain du passage du Père Noël, l’ancienne conseillère municipale de Besançon s’est retrouvée en garde à vue. Durée 9 heures. La raison ? Une plainte pour abus de confiance aggravé. La qualification est sérieuse, les faits un peu moins.
Elle plaide « une erreur matérielle de bonne foi »
Le socialiste est en effet accusé d’être responsable d’un préjudice d’environ 80 €, après avoir inscrit le RIB d’un septuagénaire PS au lieu du sien au moment de payer son assurance habitation. « Une véritable erreur matérielle », argumente Myriam El Yassa.
La première secrétaire a même annoncé avoir adressé, au lendemain de sa libération, « une lettre recommandée accompagnée d’un chèque à l’intéressé » afin de « rembourser intégralement la somme prélevée avant la date fixée par le parquet, soit le 10 janvier 2025 ». ».
Si ces faits n’ont vocation qu’à être un incident dans la vie politique de Myriam El Yassa, ils risquent de flétrir un peu plus la rose socialiste, déjà victime de la phobie administrative de Thomas Thévenoud, passée à la postérité. “Cet incident n’a aucun lien avec l’engagement ou les valeurs du PS”, défend le premier secrétaire qui appelle à rester concentrés sur “les élections municipales à venir”.
En toutes circonstances, l’important c’est la rose.