Un résident de Pont-Rouge est empêtré dans des déboires administratifs pour obtenir son passeport.
Adoptée à l’âge de 3 ans, Karoly Lavoie a grandi dans une famille du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Étant né en Roumanie, le citoyen canadien devait présenter un certificat de citoyenneté au moment de demander un nouveau passeport.
M. Lavoie était déjà détenteur d’un passeport canadien, mais il ne l’avait pas renouvelé car il ne voyageait plus.
Moi, mon acte de naissance [a] beaucoup de fleur de lys dessus : je viens du Québec. Ce journal ne me convient pas car je suis né ailleurs, mais c’est le seul pays que je connaisse
rapport-t-il.
Étant né en Roumanie, le citoyen canadien devait présenter un certificat de citoyenneté au moment de demander un nouveau passeport.
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En 2019, il a dû présenter une demande à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour obtenir son certificat de citoyenneté avant de pouvoir rêver à son nouveau passeport.
En raison d’un changement d’adresse, le document ne lui est jamais parvenu. Il avait cependant eu recours aux services de réacheminement de Postes Canada. Le document a été déclaré perdu.
Les certificats sont généralement envoyés par le service postal régulier de Postes Canada. […] Les certificats approuvés pour traitement urgent sont envoyés par courrier avec un numéro de suivi.
M. Lavoie avait entre-temps obtenu un passeport provisoire pour une durée de deux ans.
Trois ans plus tard, en 2022, il décide de déposer une autre demande de certificat de citoyenneté, en payant là encore les frais associés.
Le député fédéral de Portneuf–Jacques-Cartier, Joël Godin, appuie M. Lavoie dans ses démarches depuis octobre. Par le biais de représentations au sein des ministères concernés, il a tenté, avec son équipe, de sortir de l’impasse.
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Le bureau du député Joël Godin a appuyé Karoly Lavoie dans ses démarches.
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Après une plainte déposée par Karoly Lavoie, cette dernière a obtenu, en décembre, un passeport pour une durée d’un an, ce qui constitue une dispense, selon le député fédéral.
Dans le processus, cela n’arrive normalement pas, mais dans les circonstances… Il faut souligner qu’il y a des gens dans les deux ministères qui ont entendu le bon sens et qui ont reconnu la preuve : cette personne n’est pas un criminel et cette personne a été lésée par le gouvernement du Canada. Ils ont donc fait une renonciation.
M. Lavoie assure néanmoins que le combat n’est pas terminé, car il n’a toujours pas son véritable passeport en main.
Avec les informations de Louis-Philippe Arsenault