Fribourg-Gottéron participe pour la troisième fois à la Coupe Spengler. Pour le président Hubert Waeber, la réunion de Davos est à la fois une affaire de cœur et une magnifique vitrine.
Keystone-ATS s’est entretenu avec le président fribourgeois lors de la récente trêve internationale, avant le remplacement de l’entraîneur Pat Emond par Lars Leuenberger. Même si l’actualité des derniers jours n’est pas évoquée, le dirigeant singapourien aborde des sujets qui comptent, notamment les raisons du départ de Christian Dubé et la bonne santé financière du club.
Pourquoi avoir attendu douze ans pour rejouer la Coupe Spengler ?
« En tant que membre fondateur, nous avons participé aux premières éditions de la Ligue des Champions. À l’époque, on estimait qu’il n’était pas judicieux de disputer la Ligue des champions et la Coupe Spengler au cours de la même saison. Mais nous avons toujours exprimé aux dirigeants de Davos notre souhait de rejouer la Coupe Spengler.»
Que peut apporter la Coupe Spengler à Fribourg ?
« Nos deux premières participations ont suscité un immense enthousiasme. De plus, le rayonnement de la Coupe Spengler peut nous aider dans la recherche d’un nouveau sponsor ou dans le recrutement d’un joueur étranger.
La Ligue des Champions était aussi à votre programme cette saison. N’avez-vous pas eu peur de chasser trop de lièvres à la fois ?
“Non. Nous avons un cadre élargi. L’idée est aussi de donner une chance à notre prochaine génération. Au cours des dernières saisons, Christian Dubé a intégré plusieurs jeunes à la formation de l’équipe première. Mais leur temps de jeu est resté modeste. “
Le départ de Christian Dubé a fait couler beaucoup d’encre…
« Christian Dubé mérite toute notre reconnaissance pour le travail accompli. Je suis un grand fan de Christian Dubé. J’apprécie sa personnalité et son management. Mais nous avons décidé de mettre un terme à l’expérience du double mandat, celui d’entraîneur et de directeur sportif. Avec Gerd Zenhäusern, nous avons trouvé le directeur sportif qui correspond parfaitement à la philosophie du club. Nous avons alors décidé d’ouvrir une nouvelle page.
Sans Christian Dubé?
« On voulait terminer le cycle avec Christian Dubé. Nous avons également trouvé un terrain d’entente avec Roger Rönnberg pour le poste d’entraîneur à partir de la saison 2025/2026. La question était alors de savoir si nous devions retravailler cette année avec Christian Dubé, mais nous avons constaté que Gerd Zenhäusern aurait dû l’informer plus tôt de ses intentions.»
Les turbulences sportives vécues par le club affectent-elles ses finances ?
“Non. Nos finances sont saines. J’ai toujours dit qu’il n’y aurait pas de troisième « Save Gottéron ». La nouvelle patinoire nous donne une plus grande marge de manœuvre. Nous pouvons donc compter aujourd’hui sur le soutien de 640 sponsors. Aucun autre club en Suisse ne compte autant de sponsors. Dans le passé, le club investissait avant tout dans l’équipe première avec l’espoir de remporter enfin le titre. Malgré deux finales, nous n’y sommes pas parvenus. . Nous sommes désormais revenus à l’essentiel, c’est-à-dire développer le club comme il se doit et mettre l’accent sur la relève.
Pourquoi le hockey marche-t-il si bien à Fribourg ?
« A Gottéron, nous avons l’avantage de ne pas être en concurrence avec un club de football. La patinoire est le carrefour des deux communautés linguistiques du canton, les jeunes et les moins jeunes, l’ouvrier et le PDG. a un véritable esprit de famille que nous nous efforçons de cultiver.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats