LES PETITS AGRICULTEURS CRIENT LEUR DÉSARRANCE

LES PETITS AGRICULTEURS CRIENT LEUR DÉSARRANCE
LES PETITS AGRICULTEURS CRIENT LEUR DÉSARRANCE

Les éleveurs de volailles spécialisés dans la production de poulets de chair, affiliés à l’Association d’élevage d’And Soukhali, demandent à l’État de prendre des mesures urgentes pour faire face, entre autres obstacles, à la mauvaise qualité des poussins, au coût élevé de l’alimentation des volailles, aux importations de cuisses de poulet. à l’industrie avicole.

Mesures urgentes pour remédier à la mauvaise qualité des poussins, au coût élevé de la nourriture et aux importations de cuisses de poulet. C’est ce qu’attendent les éleveurs de poulets de chair regroupés autour de l’association d’élevage de poulets de chair And Soukhali. Lors d’une conférence de presse hier, à la salle des fêtes de Rufisque, ils ont appelé les autorités à agir concrètement contre ces fléaux qui tuent à petit feu les petits éleveurs.

Revenant sur les raisons de l’organisation de la rencontre avec la presse, Lamine Samba Cissokho, président de l’association créée en janvier 2024, a noté : « Le 30 octobre, après notre rencontre à Keur Mbaye Fall, nous avons adressé une correspondance au ministre chargé de l’élevage, le Ministre du Commerce, la Direction des Douanes mais aussi les associations de consommateurs ; malheureusement, nous n’avons reçu aucun retour. C’est pourquoi nous avons décidé d’affronter la presse pour nous faire entendre.

Cela dit, le président est entré dans les détails. « Il y a un vrai problème avec les poussins que nous achetons. Ils sont bons, mais souvent de mauvaise qualité et plus grave, il n’y a aucun recours. Il y a aussi la nourriture qui est chère. On nous a parlé de la hausse du prix du maïs ou encore de la guerre (en Ukraine). Aujourd’hui, le prix du maïs a baissé, mais le prix du sac n’a pas baissé », a-t-il déclaré. « Les importations de cuisses de poulet et d’autres produits comme le foie ont un impact négatif sur la vente de nos poulets nés à terme. Tous les marchés du pays sont envahis par ces produits, alors qu’un décret de 2005 interdit l’importation de cuisses de poulet dans notre pays», a insisté Salimata Seck, une autre membre de l’association. Pour elle, cette importation pose aussi des problèmes de santé publique. Rien ne nous prouve qu’il s’agit de poulets naturels. Les éleveurs et les consommateurs sont impactés, car il y a une grande différence entre ces poulets et ceux que nous élevons. « On entend parler de saisies de produits pharmaceutiques, de faux billets ou de médicaments, mais jamais de cuisses de poulet, même si nous savons tous d’où elles viennent. Rien n’est fait contre les cuisses de poulet», a déploré Massamba Sembène, regrettant ce laxisme entretenu depuis des années.

Ce qu’ils attendent, c’est une réponse appropriée des autorités à cette situation qui met en péril les efforts de leur secteur qui fournit au moins plus de 80 mille emplois directs.

 
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