Wall Street plonge dans le rouge vendredi pour l’une de ses toutes dernières séances d’une année 2024 pourtant prospère puisque le marché américain est sur le point de signer pour la deuxième fois des gains annuels de plus de 20%.
Environ une heure et demie après l’ouverture, l’indice Dow Jones a chuté de plus de 0,9% à 42.916,7 points, tandis que le Nasdaq Composite a chuté de 2,1% à 19.589,5 points.
Sur la semaine écourtée en raison des festivités de Noël, le Dow Jones a enregistré un repli limité de l’ordre de 0,1%, tandis que le Nasdaq a affiché un gain symbolique de 0,1%.
Les grands indices new-yorkais – qui n’ont cessé de battre record sur record cette année – devraient néanmoins terminer l’année sur des performances positives.
Depuis le début de l’année, le Dow Jones a augmenté de 15 % et le Nasdaq de plus de 33 %.
Après avoir gagné près de 22% l’an dernier, le S&P 500 a jusqu’ici gagné plus de 25% sur l’ensemble de l’année, une deuxième année consécutive marquée par des gains de plus de 20%.
Le secteur des communications (Meta, Alphabet, Netflix…) s’est particulièrement démarqué avec une hausse de plus de 42 %, suivi du secteur technologique (Apple, Microsoft, Nvidia…) avec un bond de 40 %. .
La solidité de la situation économique américaine, l’engouement pour les valeurs liées à l’IA générative et la baisse des taux d’intérêt ont alimenté la progression de Wall Street cette année malgré des valorisations jugées de plus en plus tendues.
Sur le marché obligataire, les rendements des obligations d’État ont peu changé malgré les inquiétudes concernant la trajectoire de l’assouplissement monétaire de la Fed, alimentées par les chiffres des inscriptions au chômage meilleurs que prévu publiés hier.
Celui des bons du Trésor à dix ans, principale référence des marchés des obligations d’État, reste globalement stable autour de 4,57%.
Le dollar cède un peu de terrain face à l’euro, qui en profite pour remonter jusqu’à toucher 1,0440, souffrant de la perspective d’un ralentissement du rythme des baisses de taux de la Réserve fédérale l’année prochaine.
La faiblesse du dollar favorise dans le même temps les prix des matières premières, pétrole en tête.
Le contrat de février sur le baril de brut léger américain (WTI) a augmenté de 0,8% à 70,2 dollars en attendant la publication, à midi, des stocks de pétrole aux Etats-Unis.
Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
