Armes chimiques
Né le 13 juillet 1970 (54 ans) dans la ville de Kostroma, sur les rives de la Volga, Igor Anatolyevich Kirillov rejoint l’armée soviétique en 1987 à l’âge de 17 ans, gravissant ensuite les échelons au sein des différents services de sécurité de l’armée russe. Diplômé en 1991 de l’École supérieure du commandement militaire de la défense chimique de Kostroma, il occupe depuis 2017 le poste de commandant des troupes de défense radiologique, chimique et biologique des forces armées russes.
Depuis l’opération militaire de grande envergure menée par la Russie en Ukraine en février 2022, Igor Kirillov joue un rôle clé dans les commandements de l’armée russe. Même s’il n’était « pas le dirigeant le plus important ayant participé à l’opération spéciale russe », selon le journal Kommersant, l’officier supérieur a dirigé des attaques à l’arme chimique perpétrées par l’armée russe, estimées à plus de 4 800 selon CNN.
Sanctions et désinformation
Pour ces faits, Igor Kirillov a été inscrit sur les listes de sanctions internationales, mais aussi sur les listes de sanctions de nombreux pays : depuis février 2022 par le Canada, depuis octobre 2022 par l’Ukraine et plus récemment depuis octobre 2024 par le Royaume-Uni pour « déploiement de armes chimiques barbares en Ukraine. Le 16 décembre, le SBU a engagé une procédure pénale par contumace contre Igor Kirillov pour « usage massif d’armes chimiques » lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie « sur les fronts de l’Est et du Sud », selon le journal ukrainien The Kyiv Independent. “Kirillov était bien plus qu’un simple porte-parole” de la propagande russe, assure la BBC.
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