De plus, la pénurie de kot aggrave la situation en faisant monter les prix. Une chambre avec salle de bain partagée coûte aujourd’hui en moyenne 480 euros par mois, tandis qu’une chambre avec salle de bain privée atteint 565 euros. Les cabinets privés atteignent 675 euros, voire 780 euros à Bruxelles, où la pression sur le marché est encore plus forte.
Inflation en ligne avec les loyers
Cette hausse de 21 % sur quatre ans correspond à l’inflation générale, qui a atteint 20,6 % entre septembre 2020 et la rentrée 2024. Mais ces augmentations font donc peser une lourde charge sur les épaules des étudiants, déjà touchés par l’augmentation du niveau de vie. frais. « Une enquête menée auprès de 1 500 étudiants révèle qu’un tiers d’entre eux ont des difficultés à payer leur loyer »note l’expert de Stadim. Et ce, malgré la mise en place progressive de tarifs fixes, qui offrent plus de clarté, mais laissent peu de marge de négociation.
Pour les jeunes, louer un bien, c’est perdre de l’argent
Il est également intéressant de noter que, selon l’enquête, l’efficacité énergétique ne fait pas encore partie des priorités des étudiants lors du choix d’un logement, même si cela peut légèrement réduire le coût des services publics. « La situation pourrait changer dans les années à venir, car la pression financière liée aux tarifs deviendra insoutenable.», estime Arne Hermans, fondateur de Diggit StudentLife. Mais pour l’instant, la plupart des kots belges ne se distinguent pas par leur performance énergétique.