Véronique Guillotin, sénatrice centriste de Meurthe-et-Moselle, est l’invitée de France Bleu Sud Lorraine alors que le procès pour viol de Mazan touche à sa fin. Il est chargé d’une mission sur la question de l’asservissement chimique.
Un sénateur lorrain en mission sur l’asservissement chimique ! On a beaucoup parlé de ce phénomène depuis le début du procès pour viol à Mazan : Gisèle Pelicot, droguée par son ex-mari et violée pendant des années par des dizaines d’hommes. Le verdict est attendu ce jeudi 19 décembre.
La sénatrice centriste de Meurthe-et-Moselle, Véronique Guillotin, est chargée d’une mission sur l’asservissement chimique et est l’invitée ce mardi de France Bleu Sud Lorraine.** Une mission suspendue par la censure gouvernementale : «c’est une mission gouvernementale, la dissolution a provoqué l’interruption de cette mission. La motion de censure et l’attente du nouveau gouvernement le suspendent et le délai reste incompressible, six mois pour présenter le rapport. Alors oui, ça interrompt un peu le travail« Mais ils reprendront après la nomination d’une nouvelle équipe gouvernementale.
Véronique Guillotin salue la décision de Gisèle Pelicot de rendre public ce procès pour viol de Mazan alors qu’elle aurait pu obtenir des audiences à huis clos : «Je crois que ce processus était, avec tous les drames qui l’entouraient, un processus éminemment éducatif. Et je pense qu’on peut remercier, on ne remerciera jamais assez, Gisèle Pelicot d’avoir permis de le rendre public« Ce processus a rendu cela possible. »mettre en lumière« la question de la soumission chimique.
Si le procès Mazan est extraordinaire, il le reste Il est difficile d’évaluer l’ampleur du phénomène aujourd’hui du dépôt chimique selon le sénateur : «nous savons peu de choses sur la façon de le mesurer. C’est aussi l’un des axes, c’est-à-dire celui qui permet de déterminer ses contours et de mesurer son extension, ce qui n’est pas chose aisée. Ce que nous savons cependant, c’est qu’il y a de plus en plus de rapports. […] La soumission chimique était surtout connue lors des soirées festives en plein air, même si en réalité elle n’est pas majoritaire. La plupart s’appuient sur des produits ou médicaments de la pharmacie commune, des antihistaminiques, des hypnotiques, ce sont tous des cocktails qu’on a trouvé sur internet et sur le site de Coco, donc il y a vraiment une dimension très différente de ce qu’on imaginait au départ.« .
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