A Nantes Métropole mancano le piscine sur son territoire. Une étude de l’agence d’urbanisme de la région nantaise (AURAN) le confirmait il y a quelques années : en 2017, la surface d’eau pour 100 habitants dans l’agglomération était inférieure à la moyenne nationale. Et dans le sud de la métropole, c’est encore pire, où l’offre est moitié moins élevée.
Le vice-président de Nantes Métropole, Ali Rebouh, est pleinement conscient du problème : « Compte tenu de l’augmentation de la population sur notre territoire, il y a des besoins en conduites d’eau qui sont extrêmement importants et auquel il faut répondre. Mais une piscine n’est pas une salle de sport, cela ne peut pas se faire en deux ou trois ans. ».
Deux piscines de 25 et 50 mètres et 20 lignes d’eau au total
Suite à cette étude, la collectivité a lancé deux projets de piscines. Nous devons voir la lumière du jour Bouaye, au sud-ouest de Nantes, en 2027 ou 2028. L’autre projet est moins avancé, mais plus ambitieux, dans le quartier de Pirmil-Les-Isles, situé sur la commune de Rezé. Cette piscine olympique comprendra un bassin sportif de 50 mètres avec dix couloirs, équipé d’un la tribune compte 750 placeset une autre piscine de 25 mètres de long, également dotée de dix lignes d’eau.
C’est clairement le but de cette piscine olympique développer le sport de haut niveau. “On voit bien que nous avons des nageurs de haut niveau dans les métropoles, mais ils n’ont pas toujours les conditions optimales pour pouvoir pratiquer, car il y a une demande très forte de la part des écoles et aussi du grand public”explique Ali Rebouh.
La piscine ouvrira très tôt le matin, avec des horaires réservés à ces sportifs de haut niveau : « Les piscines vont profiter à ces nageurs. Il était important pour nous de répondre à ces sportifs »poursuit le vice-président. Les écoliers ne sont pas oubliés par un Piscine pour enfants de 60 m² il est également conçu pour faire vos premiers pas dans l’eau.
Cette piscine aux dimensions olympiques devrait ouvrir ses portes en 2029
Ce projet est également prévu exemplaire en termes environnementaux. « Nous savons qu’une piscine consomme beaucoup d’énergie, mais nous minimisons les impacts en termes d’eau et d’électricité »promet l’élu nantais. La consommation attendue est estimée pour l’énergie (chaleur et électricité) à 2 200 Kwh/m² de piscine par an (hors bassin enfants), quand les piscines consomment en moyenne 3 500 Kwh/m², et pour l’eau, à moins de 90 litres par baigneur et par année. 80% de l’eau sera réutilisée sur place.
Le coût de cette future piscine olympique est fixé à 52 millions d’euros TTC. Et si la construction se déroule comme prévu, il ouvrira ses portes au premier semestre 2029.