Israël se méfie des rebelles syriens qui ont renversé le régime d’Assad en Syrie : « C’est l’inconnu ! »

Publié le 10 décembre 2024 à 19h53 / Modifié le 10 décembre 2024 à 21h50

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Benjamin Netanyahu a salué la chute du régime syrien de Bachar al-Assad comme « un événement majeur ». Mais surtout, comme « la conséquence directe des coups violents [portés par Israël] au Hamas, au Hezbollah et à l’Iran. Une conclusion largement relayée par les experts militaires de l’Etat hébreu. Sarit Zehavi, directrice du groupe de réflexion ALMA sur les questions de sécurité dans le nord d’Israël, vit non loin des frontières libanaise et syrienne. Elle estime que les rebelles syriens ont pu renverser Bachar al-Assad parce que son principal allié sur le terrain, le Hezbollah, « avait perdu ses milices les plus importantes suite aux attaques israéliennes, et était donc très affaibli. Cela leur a donné la confiance nécessaire pour attaquer le régime.

Cette analyse est néanmoins tempérée par certains experts de la région. A l’image de Jacques Neriah, ancien conseiller aux affaires étrangères du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, qui juge qu’il s’agit plutôt du résultat d’un « concours de circonstances ». « Oui, le Hezbollah était affaibli. Mais c’est surtout parce que les Russes étaient occupés sur le théâtre ukrainien, et parce que l’Iran a été pris par surprise et incapable de réagir aux événements en Syrie, que l’effondrement du régime a eu lieu. , détaille celui qui est aujourd’hui chercheur au Centre pour la sécurité et les affaires étrangères de Jérusalem.

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