Une étude internationale publiée ce mercredi par TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study) révèle une baisse alarmante des performances des étudiants israéliens en mathématiques et en sciences. Selon les résultats, un élève de 4e année sur cinq (kita Het) obtient des résultats inférieurs à la moyenne des autres pays participants, une tendance qui se reflète particulièrement dans la détérioration des résultats d’Israël.
En mathématiques, Israël passe de la 9e à la 23e place, tandis qu’en sciences le pays se classe désormais 25e, un recul notable par rapport à la 17e place en 2019. Ces résultats marquent la pire performance d’Israël depuis 2007, soit depuis 17 ans, et constituent l’une des plus mauvaises. des baisses significatives ont été observées dans les pays de l’OCDE.
Alors que la pandémie de Covid-19 a provoqué une baisse générale des résultats scolaires à l’échelle mondiale, Israël a connu une baisse particulièrement sévère. En effet, avec 130 jours de fermeture d’écoles entre 2019 et 2023, le pays a enregistré une perte de 32 points en moyenne en mathématiques et en sciences pour les élèves de 8e. En revanche, les pays ayant adopté des politiques moins strictes, comme la Suède et le Royaume-Uni, ont vu leurs scores s’améliorer, avec une augmentation respectivement de 15 et 10 points en mathématiques.
Les inégalités entre les différents étudiants selon le sexe ou le secteur de la population sont également mises en évidence par ces résultats. Les garçons sont légèrement en avance sur les filles en mathématiques, avec un écart de 15 points. Par ailleurs, les différences entre les élèves du secteur public et ceux du secteur religieux sont marquées, les premiers ayant obtenu un score de 516 en mathématiques contre 490 pour les élèves des écoles religieuses, et un écart similaire en sciences (503 contre 474). ).
Le fossé entre les communautés juive et arabe est également préoccupant. Les étudiants arabes ont enregistré une baisse bien plus importante : 56 points en mathématiques et 49 points en sciences, contre une baisse respective de 26 et 29 points chez les étudiants juifs.