Julian Alvarez aura le dernier mot sur son éventuel transfert de Manchester City au PSG. L’attaquant argentin le sait et demande aux propriétaires du club parisien de lui faire une offre qu’il ne pourra pas refuser.
Les pistes ont commencé à se multiplier en mai, un mois avant l’ouverture du mercato. On parlait de voir Victor Osimhen, Rafael Leao, Mohamed Salah, Marcus Rashford ou encore Viktor Gyokeres signer rapidement au PSG pour faire oublier Kylian Mbappé. Mais tous ces dossiers s’enlisent, pour différentes raisons, et même la signature de Khvicha Kvaratskhelia est désormais compromise. Ces dernières semaines, un nouveau dossier chaud a émergé, et il mène à Julian Alvarez. Un jeune remplaçant d’un grand club européen, qui a un temps de jeu frustrant derrière Erling Haaland, la piste a de quoi faire saliver.
Titulaire d’un salaire de choix, Alvarez hausse le ton
Manchester City ne tient pas à le vendre, car Pep Guardiola compte sur lui dans la longue saison qui attend le multiple champion d’Angleterre. Mais les Cityzens n’iront pas au choc si l’Argentin demande à partir, et bien sûr en cas de belle offre. Le PSG voit donc une porte s’ouvrir, mais il lui faudra donc d’abord convaincre Alvarez de la viabilité pour lui du projet parisien. Et tandis que le joueur est concentré sur la Copa America, ses agents ont posé les premières conditions pour une éventuelle arrivée au Parc des Princes, affirme le média britannique CaughtOffside.
Elles sont assez simples mais laissent entendre qu’Alvarez souhaite que son statut change. L’ancien de River Plate réclame l’un des plus gros salaires du club, ce qui lui permettra de légitimer sa deuxième exigence, qui est d’être considéré comme un titulaire indiscutable à son arrivée, et non comme un joueur concurrent des nombreux avant-centres du club, de Gonçalo Ramos à Randal Kolo-Muani. A 24 ans, l’Argentin ne veut plus être considéré comme un espoir dont on attend la confirmation, mais comme la star offensive du PSG s’il est recruté. Si Paris doit débourser plus de 100 millions d’euros pour le faire venir comme cela a été le cas récemment, nul doute que son statut changera de facto. Mais les exemples Ramos et Kolo-Muani montrent aussi que ce n’est pas forcément en étant au cœur d’un énorme transfert qu’on voit sa place de titulaire être garantie avec Luis Enrique.
