« J’espère que nous ne nous arrêterons jamais » – .

« J’espère que nous ne nous arrêterons jamais » – .
« J’espère que nous ne nous arrêterons jamais » – .

Le troisième ligne du Stade toulousain, François Cros, s’est montré très fier de la saison réalisée par son équipe qui s’est achevée par la conquête d’un 23e Bouclier de Brennus, quelques semaines après avoir remporté la Champions Cup. C’est la victoire de tout un groupe pour l’international français.

Est-ce toujours magique de gagner ce Bouclier de Brennus ?

On ne se lasse pas de ces émotions et on est très fier de ramener un autre Shield à Toulouse.

Auriez-vous pu imaginer une telle partition dans vos rêves les plus fous ?

Non, c’est clair. On avait bien préparé cette rencontre car on savait que cette équipe bordelaise avait de fortes intentions offensives. Nous avons surtout tenu à ne pas répéter les mêmes erreurs que la semaine dernière car nous avons terminé la demi-finale avec, certes, une victoire, mais avec des sentiments et une frustration mitigés. L’objectif était donc de ne pas avoir de regrets et de cocher tous les secteurs que l’on avait vus au cours de la semaine. On peut être fier de ce qu’on a fait car on a joué un match complet et c’est super de le réaliser dans un tel contexte, dans ce stade incroyable.

On se sent presque gêné par l’écart au tableau d’affichage…

On n’est pas gênés. C’est une fierté. Après, c’est sûr que c’est difficile pour les Bordelais. Mais c’est une finale et on joue pour la gagner. A la fin du match, même avec le score acquis, on a continué à prendre du plaisir sur le terrain comme sur le dernier essai. C’est super d’avoir une équipe qui répond comme ça et de pouvoir offrir un tel match à nos supporters.

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Quatre Brennus et deux Coupes des Champions, les trophées s’accumulent ces dernières années. N’êtes-vous pas satisfait ?

Nous en sommes très fiers. C’est un objectif de plus à atteindre. Nous avons un groupe jeune qui continue d’évoluer. Nous sommes fiers de valider cette année, mais j’espère que nous aurons encore la chance de vivre des moments comme celui-là. Il ne faut pas banaliser ça. C’est trop rare pour ça. Certes, c’est le deuxième doublé en trois ans mais ce n’est que le troisième pour le club. Cela démontre la difficulté d’atteindre un tel objectif. La saison a été riche en émotions et prolongée. Nous sommes très fiers de ne pas avoir fait tout ça pour rien.

Cette saison ne marque-t-elle pas encore une fois un tournant pour une équipe du Stade toulousain qui a beaucoup fait tourner son effectif ?

On a un groupe incroyable qui nous a permis d’avoir du réconfort et de la fraîcheur en cette fin de saison. Quand les internationaux n’étaient pas là, les jeunes ont fait le boulot et ils ont terminé la phase de double à la première place du championnat alors qu’on n’était pas avant le Tournoi des Six Nations. Cela nous a permis de gagner du temps et de donner un répit aux joueurs seniors en fin de saison. On a peut-être vécu un peu moins la demi-finale certes mais l’expérience et la confiance nous ont permis de la remporter. Je ne sais pas si notre victoire en finale est principalement due à notre fraîcheur physique mais cela fait partie de la réponse.

Le Stade Toulousain donne l’impression d’avoir encore accru son avance sur les autres concurrents.

Je ne sais pas si nous devrions aller aussi loin. Mais ce qui est bien dans ce groupe, c’est qu’à chaque fois qu’on a eu l’occasion de remporter un titre en finale, on l’a fait. C’est une preuve de caractère. Il faut cultiver cela.

Pensez-vous que cette domination puisse être stoppée ?

Je ne sais pas. Je n’ai pas la réponse mais j’espère que nous ne nous arrêterons jamais. Nous avons un vivier intéressant avec des jeunes qui nous ont beaucoup apporté cette saison. Ils vont prendre le relais dans quelques années donc c’est important d’avoir dans le vestiaire ces gars qui ont goûté à ces victoires pour qu’ils puissent transmettre ça au vestiaire dans quelques années.

En quoi ce doublé est-il différent de celui de 2021 ?

C’est difficile de répondre car ce sont deux saisons complètement différentes. Mais on s’est mieux préparé au nouveau format de la Champions Cup cette saison que l’an dernier, en essayant de faire la meilleure phase de poules pour ouvrir le tableau final. On a réussi. On a moins bien géré la fin de saison en 2021 car on avait moins de place pour laisser respirer les joueurs et c’était beaucoup plus éprouvant. Cette saison, la solidité du groupe a permis au staff de gérer au mieux l’effectif et cela nous a permis d’arriver relativement frais dans cette finale.

 
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