Attal accuse le RN de «foncer sur le bouton nucléaire» – .

Attal accuse le RN de «foncer sur le bouton nucléaire» – .
Attal accuse le RN de «foncer sur le bouton nucléaire» – .

Le Premier ministre est revenu sur les propos de Marine Le Pen, qui avait estimé en début de semaine que le rôle de chef des forces armées du président de la République n’était qu'”honoraire”.

Un coup de gueule qui continue de susciter la polémique. Invité ce vendredi 28 juin sur BFMTV-RMC, à deux jours du premier tour des législatives, le Premier ministre Gabriel Attal est revenu sur les propos de Marine Le Pen, qui a estimé mercredi que le titre de « chef des armées » du président de la République était « honorifique ». « C’est le Premier ministre qui tient les cordons de la bourse », a-t-elle assuré.

« C’est grave ce qu’a fait Marine Le Pen. Vous vous rendez compte du message envoyé au monde, aux puissances étrangères, dont certaines menacent nos intérêts ? », tacle le locataire de Matignon.

« Un sérieux tournant »

Selon Gabriel Attal, « la chaîne de fonctionnement » au sommet de l’Etat est « très claire » et permet « d’envoyer un message clair au monde entier » : « Si la France est menacée, il n’y aura pas de débats ni de blocages, elle se défendra toujours. »

« Ce qu’a fait Marine Le Pen est un tournant grave, tempète-t-il. Ils ne sont pas élus, ils considèrent que c’est peut-être déjà fait, et ils se précipitent déjà sur le bouton nucléaire. »

« Ils commencent déjà à dire ‘c’est nous qui allons reprendre toutes les prérogatives du chef de l’Etat qui ne sera plus chef des armées’ », ajoute-t-il. Et Gabriel Attal de porter un coup de grâce, cette fois directement à Jordan Bardella. « Peut-être que Jordan Bardella, 28 ans, qui n’a jamais dirigé d’administration, considère que désormais il sera aussi chef des armées », termine-t-il.

Le Pen précise

De son côté, depuis Bruxelles, le président de la République Emmanuel Macron a dénoncé « l’arrogance » du Rassemblement national qui a selon lui « déjà distribué » tous les postes gouvernementaux avant même les élections législatives. “Qui sont-ils pour expliquer ce que devrait être la Constitution ?”, a-t-il insisté.

Le probable candidat à l’élection présidentielle de 2027 a toutefois nuancé cette déclaration quelques heures plus tard sur X (ex-Twitter), évoquant « le domaine réservé du président de la République ». Mais elle a soutenu que le chef du gouvernement dispose « grâce au contrôle budgétaire des moyens de s’opposer » à l’envoi de troupes à l’étranger.

Ce vendredi matin, sur Europe 1, elle a expliqué s’appuyer sur “l’article 20 de la Constitution”, qui stipule que “le gouvernement (…) a l’administration et les forces armées”.

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