Estelle Youssouffa se présente sous différentes étiquettes de droite mais sans investiture politique.
Née le 31 juillet 1978, Estelle Youssouffa a étudié le journalisme à Tours avant de partir étudier les sciences politiques et les relations internationales au Canada. A Mayotte, elle est plus connue comme journaliste mahoraise travaillant au niveau national et international.
Elle s’est illustrée sur la scène mahoraise en rejoignant en 2018 la lutte de la population contre l’insécurité et l’immigration clandestine avec les collectifs. Elle devient présidente du collectif de Mayotte loi 1901 qui acte la scission du collectif en deux entités, l’autre étant présidée par Safina Soula.
En 2021, après ses multiples prises de position dans les médias locaux et nationaux pour dénoncer l’insécurité et l’immigration clandestine à Mayotte, elle décide de se présenter aux élections législatives, avec le soutien des Mahorais. Des élections qu’elle a remportées au second tour avec près de 67 % des voix face à l’homme d’affaires Théophane Narayanin.
In the national assembly, Estelle Youssouffa sits with the LIOT group, Libertés, Indépendants, overseas and territories. Elle a mené un important travail de lobbying tant au niveau national qu’international, qui l’a conduite à New York dans les locaux des Nations Unies pour dénoncer l’attitude des Comores à l’égard de Mayotte.
Durant son mandat, Mayotte a connu des mouvements de forces vives. Avec des blocus qui ont paralysé l’île pendant 40 jours, réclamant la sécurité.
En réponse à la colère de la population, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, a annoncé un projet de loi constitutionnel visant à supprimer le droit du sol et la fin des titres de séjour territorialisés dans la loi Mayotte.
Estelle Youssouffa et les autres élus ont alors mené un travail de persuasion, travail stoppé par la dissolution de l’Assemblée nationale…
Parviendra-t-elle à aller jusqu’au bout ? La réponse viendra des urnes.
