l’inflation est à blâmer

l’inflation est à blâmer
l’inflation est à blâmer

Les Suisses sont de plus en plus avares lorsqu’il s’agit de laisser un pourboire au restaurant. Mais ce n’est pas vraiment de leur faute. Une récente enquête de la banque Cler le démontre : les sommes laissées volontairement au service du personnel ont baissé de 40 % en deux ans. Pourtant, neuf clients sur dix continuent de le faire régulièrement, selon une étude représentative de 1 066 personnes.

Si la manne chute autant, c’est que le pouvoir d’achat des consommateurs a drastiquement diminué puisque le pays connaît une forte inflation et que les salaires ne suivent pas. « Le phénomène n’épargne que très peu de gens », explique Samuel Meyer, PDG de l’institution.

C’est la principale raison de ce déclin, mais pas la seule. «Depuis que les pourboires sont taxés, nous en recevons aussi beaucoup moins», explique Nikola, serveur de 27 ans à Zurich, interrogé par «20 Minuten». En effet, l’essor constant des paiements numériques fait désormais que les pourboires apparaissent dans les comptes des entreprises, et peuvent être comptabilisés dans le salaire. Les chiffres montrent aussi que ce sont les 14-29 ans, de moins en moins friands d’argent liquide, qui sont les moins généreux. “Je ne donne jamais rien, sauf si un livreur est venu de loin et est très sympa”, raconte Emmanuel, 18 ans.

Une exception notable, cependant, est que les gens sont plus généreux lorsqu’ils sont détendus. Lorsqu’ils sont en vacances à l’étranger, un quart des Suisses qui donnent un supplément donnent un montant plus élevé que lorsqu’ils sont au pays.

 
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