le rouge se vend désormais moins que le blanc et le rosé en France… pourquoi un tel manque d’amour ? – .

le rouge se vend désormais moins que le blanc et le rosé en France… pourquoi un tel manque d’amour ? – .
le rouge se vend désormais moins que le blanc et le rosé en France… pourquoi un tel manque d’amour ? – .

l’essentiel
En France, les ventes cumulées de vins rosés et blancs (hors effervescents) dépassent désormais celles des rouges. Une petite révolution.

Alerte vin rouge ! Symbole de l’art de vivre à la française, ce dernier ne cesse de perdre de sa superbe, au point d’être désormais détrôné, en termes de ventes, par le duo rosé-blanc (hors pétillant).

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Les chiffres de l’institut Circana récemment relayés par Les échos je veux être éloquent. En 2010, six bouteilles sur dix vendues dans les grandes surfaces françaises étaient rouges (57,3 % des volumes). Un peu moins de quinze ans plus tard, les chiffres sont sensiblement les mêmes mais en faveur des ventes cumulées de rosé et de blanc (58 %, fin avril, sur une période de douze mois, NDLR).

Tendance mondiale

Une véritable révolution est en marche, et pas seulement à l’échelle nationale. Blancs et rosés réunis ont représenté, pour la première fois en 2023, plus de la moitié de la consommation mondiale, selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).

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Pour la France, « l’évolution de la consommation de vin s’inscrit dans un contexte de baisse de la consommation globale d’alcool », note une enquête Ipsos pour FranceAgrimer et le Comité national des interprofessions du vin (CNIV), publiée en décembre dernier. Soit une baisse de 60 % en moyenne chez les Français sur les six dernières décennies.

Changement d’habitudes

On boit moins de vin, et donc différemment, alors que ces dernières années, la bière a réussi à tirer son épingle du jeu. Chez les jeunes, la rupture avec le vin, et le rouge en particulier, semble bel et bien en marche. étant consommé. Selon une enquête de l’agence Wine Intelligence évoquée par Le Figaroplus des deux tiers des 18-24 ans n’aiment pas le goût du rouge et préfèrent les boissons plus sucrées.

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Le phénomène de rejet s’explique, plus généralement, par un changement des habitudes alimentaires, de plus en plus déstructurées. L’image de la bonne table, avec ses viandes en sauce et sa « quille » de rouge a jauni ces dernières années pour laisser place à des apéritifs dînatoires plus tendances. Et dans lequel le rouge est moins propice à la consommation, les blancs et les rosés étant perçus, dans ce contexte, comme plus faciles à boire.

« Le vin blanc est considéré comme une boisson plus légère, abondante, parmi TF1, Jérôme Baudoin, rédacteur en chef de La Revue des Vins Français. Et comme on le boit froid, je pense que la sensation d’alcool est moins présente. Et au final, c’est le rouge qui trinque, surtout en été.

 
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