Trente-cinq avions et sept navires chinois font le tour de Taïwan en vingt-quatre heures

Un avion de combat militaire survole le détroit de Taiwan, vu depuis Pingtan, le point de Chine continentale le plus proche de l’île de Taiwan, le 5 août 2022. PAR HAN GUAN / AP

Trente-cinq avions chinois ont été détectés autour de Taiwan en vingt-quatre heures, a indiqué le ministère de la Défense de l’île. Sept navires ont également été repérés au cours de cette période de vingt-quatre heures, jusqu’à 6 heures du matin jeudi 27 juin (22 heures GMT mercredi), selon le ministère. De multiples intrusions ont été signalées depuis l’investiture à Taipei du nouveau président Lai Ching-te.

La Chine revendique Taiwan comme faisant partie de son territoire et a déclaré qu’elle ne renoncerait jamais au recours à la force pour prendre le contrôle de l’île démocratique. Elle a accru la pression sur Taipei ces dernières années et organisé des exercices militaires autour de l’île en mai, après l’inauguration de Lai Ching-te, que Pékin considère comme un « dangereux séparatiste ».

Lors des manœuvres militaires autour de Taiwan, Pékin a mobilisé des navires et des avions militaires chargés de balles réelles, affirmant qu’il s’agissait d’un « punition sévère » contre la « séparatistes ».

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Jusqu’à soixante-deux avions militaires en une journée autour de Taiwan

Selon le ministère taïwanais de la Défense, l’armée chinoise avait envoyé jusqu’à soixante-deux avions militaires en une journée autour de Taïwan. Après ces manœuvres, Pékin a promis que la pression militaire sur l’île se poursuivrait « tant que les provocations liées à l’indépendance de Taiwan continueront ».

Le président Lai a déclaré lundi que la Chine n’avait pas encore “pas le droit de punir” Taïwanais, après que Pékin a inclus la peine de mort dans de nouvelles sanctions pénales visant des sécessionnistes taïwanais présumés la semaine dernière.

Les liens entre les deux parties se détérioreront si la Chine “n’accepte pas l’existence de la République de Chine et ne s’engage pas dans le commerce […] avec [son] gouvernement démocratiquement élu et légitime »» a ajouté M. Lai, faisant référence à Taiwan par le nom que l’île se donne officiellement.

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Le Monde avec l’AFP

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