La Cour suprême des États-Unis a reconnu une « présomption d’immunité » pour les actes officiels de Donald Trump en tant que président. Le candidat à la Maison Blanche est notamment poursuivi pour le mouvement insurrectionnel qui a suivi l’élection de Joe Biden.
Donald Trump pourrait bénéficier d’une « présomption d’immunité » pour ses actes officiels de président, la Cour suprême des États-Unis, à majorité conservatrice, s’est prononcée lundi 1er juillet, rapporte Le Monde.
L’ancien président fait face à quatre procédures pénales, dont une liée au procès fédéral pour avoir tenté d’annuler illégalement les résultats de l’élection de 2020, remportée par Joe Biden. La décision de la Cour suprême repousse une nouvelle fois ce procès, qui pourrait avoir lieu après l’élection de novembre à laquelle se présente Donald Trump. Trump a salué la décision sur son réseau Truth Social, la qualifiant de « Grande victoire pour notre démocratie et notre Constitution, je suis fier d’être américain ! »
Les démocrates regrettent leur décision
« Cette décision ne change rien aux faits (…), a déclaré Donald Trump après avoir perdu l’élection de 2020 et encouragé une foule à renverser les résultats d’une élection libre et équitable »dénonce un conseiller de la campagne électorale démocrate.
Cette décision pourrait créer un précédent aux Etats-Unis, où aucun cas similaire impliquant un ancien président n’a jamais été porté devant la justice. S’il est réélu, Donald Trump pourrait ordonner l’arrêt des poursuites fédérales.
publié le 1er juillet à 22h46, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias
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