l’essentiel
Fin avril, le refuge de Brax a sauvé 28 chiots et 7 chiens adultes d’un éleveur illégal dans le Lot. Qu’est-il arrivé à ces animaux deux mois plus tard ?
“On ne ramasse pas autant d’animaux chaque jour, on n’oublie pas un jour comme celui-là”, commence Christine Salane, présidente du refuge de Brax. Le 23 avril, le refuge a récupéré 28 chiots et 7 chiens adultes, abandonnés dans un ancien corps de ferme, à Saint-Projet dans le Lot. Dans un état déplorable, les animaux vivaient dehors, dans le sol.
Pourtant, « ils étaient en bonne forme. C’est assez surprenant, mais ce sont des races robustes », ajoute le président. Ils sont issus de races comme le Beauceron, le Berger de Crau ou le Kangal. Dès leur deuxième mois, ils ont été identifiés et primovaccinés. Les familles adoptives ont remboursé ces frais, ainsi que les futures stérilisations.
Tous les chiots ont trouvé un foyer
C’est la bonne nouvelle. Les 28 chiots ont tous trouvé un foyer. La mobilisation sur les réseaux sociaux a permis d’attirer du monde. « C’est un croisement Kangal, un mâle adulte peut atteindre 60 kg. Il faut de la place, les familles sont prévenues. Nous n’avons pas confié les chiots à n’importe qui », assure Christine Salane. Les nouveaux propriétaires viennent de tous les départements limitrophes : Gironde, Gers et bien sûr Lot.
La portée Kangal, race originaire de Turquie, est utilisée pour garder les troupeaux dans les montagnes turques. « Ils défendent les troupeaux contre les attaques des loups. Ils ont un caractère extraordinaire, plein de courage et ils sont très courageux », décrit le président du refuge. D’ailleurs, le père de la portée a été présenté en 6ème du collège Chaumié. « Il est resté calme tout au long, ajoute Christine Salane. Actuellement, « Bobby » vit toujours au refuge, dans le bureau du président : « Il fait sa vie, il ne supporte pas d’être enfermé. Nous essayons de le faire adopter, mais il est très imposant. Il n’a qu’un seul défaut, il n’aime pas les chats. Habitués aux grands espaces, les animaux ont besoin d’espace pour être heureux.
Beaucoup de travail
Pour sauver ces petits, l’équipe a dû travailler dur. « Pendant plusieurs jours, nous avons travaillé à temps plein pour eux. Il faut les nourrir, en plus le ménage, c’est beaucoup de travail», se souvient Christine Salane, au refuge depuis 30 ans.
Les premiers jours, les deux employés appuyés par les bénévoles lavaient les animaux 5 à 7 fois par jour, tant la saleté était imprégnée dans les jeunes pelages des animaux. De cet élevage clandestin, quatre chiens sont encore proposés à l’adoption. Les trois derniers adultes ayant trouvé un foyer en famille d’accueil.
Appel aux dons pour financer les soins de ces animaux :
https://www.helloasso.com/associations/refuge-animalier-de-brax/collectes/sauvetage-35-chiens-dont-28-chiots-dans-le-lot-refuge-de-brax
