Un Nivernais a été mis en examen après une tentative de meurtre sur son beau-fils à Teigny, non loin de l’Yonne. L’homme aurait poignardé la victime à plusieurs reprises avant de la poursuivre à coups de fusil dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 juin.
Dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 juin, le maire de la commune de Teigny, au nord de la Nièvre, a été appelé par la gendarmerie. Un militaire lui raconte une bagarre dans le hameau isolé de La Vignotte. Il était loin d’imaginer qu’il s’agissait d’une tentative de meurtre.
Un homme de 50 ans, Sébastien. M., socialement intégré et travaillant dans une entreprise multiservices, aurait agressé son beau-fils. Il aurait poignardé le Nivernais de 30 ans à plusieurs reprises au thorax et à l’épaule.
Les faits se sont déroulés dans la maison du prévenu où se trouvait sa compagne avec laquelle il vivait depuis 20 ans.
Plusieurs coups de couteau
Selon le parquet de Bourges qui a ouvert une information judiciaire sur ces faits, après les coups présumés à l’arme blanche, le quinquagénaire aurait poursuivi le jeune homme avec un fusil en direction de la victime.
Celui-ci a été blessé. Aujourd’hui, sa vie n’est pas en danger, et ne l’aurait jamais été, selon le parquet de Bourges. La maison où se sont déroulés les faits a été placée sous scellés par les enquêteurs de la cellule criminelle du Cher.
Leur enquête a abouti à la mise en examen de Sébastien. M. Ce dernier, suite à sa comparution devant le juge des libertés et de la détention (JLD), a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Nevers.
Tentative de meurtre
Son avocat, Me Loïc Voisin, lors des débats avec le JLD, évoque « un dossier extrêmement nébuleux ». Selon lui, il n’y a eu aucun conflit ou désaccord entre l’agresseur et sa victime. “Il n’y a aucune explication, autre qu’un taux d’alcoolémie excessif, dans les deux cas.” Toujours selon l’avocat lors des débats : « il n’y a rien comme élément intentionnel ». Son client « le perd quand il boit ».
Me Loïc Voisin avait demandé un placement sous contrôle « strict ». Malgré cela, le parquet avait de son côté requis la détention provisoire après « un acte soudain ».
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Lors du débat avec le JLD, le Nivernais, présumé innocent, a rapporté pouvoir être hébergé chez sa sœur : “Personne n’aime aller en prison”. Le JLD l’y a cependant envoyé.
Les faits reprochés à Sébastien. M., sont qualifiés de tentative de meurtre par personne en état d’ébriété. Ces actes sont punis de la réclusion à perpétuité.
Marion Lapeyre and Simon Dubos
