Que signifie antisémite ? – Je suis intéressé – .

Que signifie antisémite ? – Je suis intéressé – .
Que signifie antisémite ? – Je suis intéressé – .

Les formes d’antisémitisme se sont multipliées en France ces dernières années. En 2023, un peu plus de 1 700 actes antisémites ont été recensés selon le site Statista. Et si depuis son apparition ce terme vise particulièrement une communauté, notamment les Juifs, force est de constater que son champ définitionnel est bien plus large qu’on ne l’imagine.

Depuis des années, plusieurs actes antisémites ont été révélés par « la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) ». En 2019, un peu plus de 687 faits à caractère antisémite ont été constatés contre 541 en 2018. Puis une légère chute 2020 (339) et une augmentation de 2021 (589) et une rechute encore en 2022 (436) pour la croissance en 2023. Et cette hausse est particulièrement remarquée depuis la guerre au Moyen-Orient. Pour rappel, tout acte antisémite, quelle que soit sa forme, tue ! Raison pour laquelle l’État condamne fermement ces actes. Alors, contre qui une personne est-elle déclarée antisémite ? Le juif ? L’Arabe ? Les descendants de ces deux derniers ? C’est ce que nous allons découvrir à travers cet article.

Qu’est-ce que l’antisémitisme ?

Plusieurs définitions convergent sur le même point : L’antisémitisme est l’hostilité, les préjugés ou la discrimination, l’aversion envers les Juifs en tant que groupe ethnique ou religieux.. A cette fin, les dictionnaires Larousse et l’Oxford English Dictionary définissent l’antisémitisme comme une forme de racisme spécifiquement dirigé contre les Juifs. Pour certains chercheurs universitaires (Université de Yale, Centre d’étude de l’antisémitisme de Berlin), un antisémite est celui qui manifeste des formes de violence incluant des agressions verbales et physiques avec la propagation de théories du complot accompagnées de discrimination. systémique envers la communauté juive. La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) décide et officie qu’un antisémite est celui qui exprime une forme de haine contre la communauté juive. Une définition qui ressemble presque à celle du Département d’État aux États-Unis et à celle de la Commission canadienne des droits de la personne. En clair, l’antisémitisme est un acte de violence qui se manifeste au préalable par un sentiment de mépris, de haine et d’injustice envers la communauté juive. Cependant, lorsque l’on prend la définition du mot sémite, nous n’avons pas qu’une seule communauté.

Que veut dire Sémite ?

Selon M. Robert, Sémite veut dire ceci : «Personne appartenant à un groupe ethnique originaire d’Asie occidentale (de langues apparentées)« . Si cette définition semble moins inclusive et potentiellement vague, voici ce que dit l’Oxford English Dictionary : «À l’origine : membre d’un des peuples mentionnés dans Genèse 10 : 21-31 comme descendant de Sem, l’un des fils de Noé, traditionnellement interprété comme incluant les Hébreux, les Araméens, les Assyriens et les Arabes. Également par la suite : membre d’un des peuples qui parlent ou parlaient une langue sémitique.». En clair, le terme « sémite » ne désigne pas seulement les juifs, mais englobe également toute l’Asie occidentale, le Moyen-Orient, ainsi que tous les peuples arabes de confessions diverses (musulmans, bouddhistes, juifs, orthodoxes, chrétiens, catholiques, etc.) . Le peuple juif faisant partie de cette définition, il n’est donc pas surprenant que tout sentiment de haine ou de mépris à son égard soit qualifié d’antisémitisme par les scientifiques, les journalistes et le grand public. En effet, les juifs ont été les principales victimes de ces injustices tout au long de leur vie. le monde. Mais qu’en est-il des mêmes sentiments envers les autres communautés sémitiques ?

La propagation de l’antisémitisme envers les autres Sémites : la justice doit être juste !

Le sentiment de haine et de mépris, quelles que soient sa forme et son expression, constitue un délit car il peut à terme devenir criminel. Il est donc impératif de le punir sévèrement pour l’éradiquer de la société. Sur certains plateaux de télévision, journalistes et commentateurs n’hésitent pas à proférer des propos haineux à l’encontre d’autres membres de la communauté sémitique, simplement parce qu’ils appartiennent à d’autres confessions religieuses. Si parmi ces derniers, certains ont déjà payé le prix de ces insultes raciales et religieuses, cela reste moins proportionné lorsqu’il s’agit d’actes antisémites contre des juifs issus de cette même communauté sémitique.. Cependant, cette injustice, voire ce double standard, peut s’avérer très néfaste et conduire à d’autres formes de violence contre les membres de cette communauté. La violence, quelles que soient sa forme et sa nature, n’a pas sa place en France, comme le rappellent nos autorités politiques. Par conséquent, la justice contre l’antisémitisme doit s’appliquer à toutes les communautés sémitiques, afin qu’aucun membre ne se sente lésé. C’est ce qu’affirme l’éminent constitutionnaliste Georges Burdeau (1905-1988) dans son ouvrage L’état (1970), lorsqu’il affirme qu’il est de la responsabilité de l’État de garantir la justice. Il doit s’assurer que «les droits de chacun sont respectés dans l’intérêt de tous« .

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