Intempéries, inflation, insécurité… que faut-il attendre des soldes d’été ? – .

Intempéries, inflation, insécurité… que faut-il attendre des soldes d’été ? – .
Intempéries, inflation, insécurité… que faut-il attendre des soldes d’été ? – .

A quelles réductions attendre à partir de ce lundi 1euh Juillet, premier jour des soldes d’été ? L’Union des classes moyennes (UCM) a interrogé plusieurs centaines de commerçants indépendants à Bruxelles et en Wallonie à ce sujet. “Trois sur dix déclarent commencer les soldes à -50%, tandis que 43,7% choisissent de commencer en proposant une réduction de 30%”, soit “des réductions supérieures à la normale”, indique l’UCM. Avant le début des soldes, les offres communes ou autres réductions printanières se sont généralisées dans les magasins. « En 2023, près de 4 personnes sur 10 utiliseraient ces outils, soit une proportion qui s’élèverait à près d’une personne sur 2. » Malgré cela, « près de quatre personnes sur 10 (39,6 %) s’attendent à une baisse des ventes ». significatifs en juillet 2024. Ils étaient de 30 % l’an dernier. »

A travers son enquête, l’UCM décrit le contexte morose de cette période de baisse des prix : « Sans réelle surprise, près de 3 commerçants sur 5 (59%) estiment que leurs ventes ont chuté sur les six derniers mois. C’est près de 10 % de plus que l’année dernière à la même époque. » Pourquoi une telle situation ? « Sans être devin, on se doute que la météo n’a clairement pas incité les badauds à faire du shopping. C’est pourquoi, en toute logique, les stocks sont supérieurs à ceux de l’année dernière pour plus de la moitié des commerçants (56,3 %). Ils étaient 40,9 % en 2023. » Il s’agit donc de renflouer les caisses et de vider les stocks en attirant les clients avec des remises plus conséquentes que d’habitude.

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Un impact négatif sur le chiffre d’affaires

La météo maussade des derniers mois, très défavorable à l’achat de vêtements légers, n’est pas le seul facteur contraignant auquel est confronté le commerce de la mode. Elle doit également faire face à un contexte économique compliqué qui rend encore les consommateurs frileux, même si l’inflation s’est stabilisée et que le pouvoir d’achat des Belges a, en moyenne, retrouvé une certaine vigueur. Par ailleurs, les achats en ligne et la brocante via Internet se sont ancrés dans les habitudes d’une clientèle plus encline à surfer qu’à flâner dans les zones commerciales.

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Selon l’UCL, un autre facteur décourage les consommateurs de se rendre en magasin : l’insécurité. « Trafic de drogue en pleine rue, agressions verbales et physiques contre des passants mais aussi contre des commerçants, présence de personnes sous influence et de sans-abri, vols… voilà le cocktail explosif auquel sont parfois exposés les commerçants indépendants », décrit l’Union, « une situation à laquelle il faut parfois ajouter des travaux de grande envergure et un sentiment d’abandon, à une échelle variable selon les lieux. » Cela se reflète dans l’enquête : « Plus de deux commerçants sur cinq (40,8%) estiment que l’insécurité s’est accrue dans et autour de leur établissement au cours des douze derniers mois. Plus d’une personne sur quatre est convaincue de l’impact de ce climat négatif sur son chiffre d’affaires.» Dès lors, estime l’UCM, « il sera essentiel qu’à l’aube des prochaines élections municipales, les élus retroussent leurs manches pour redonner toute leur attractivité à nos villages, nos villes et nos cités. » Le message est envoyé en vue des élections du 13 octobre.

 
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