Emmanuel Macron « ne pense pas que la France s’engagera sur le sol ukrainien demain »

Emmanuel Macron a affirmé que l’armée française ne “s’engagera pas sur le sol ukrainien demain”, tentant d’apaiser les craintes soulevées en février lorsqu’il n’excluait pas l’envoi de troupes terrestres dans le pays en guerre avec la Russie.

Le chef de l’État a été interrogé par le podcast « Génération Do It Yourself » sur la « peur » d’un Français qui craint que le conflit ne dégénère, voire n’atteigne la France. “Je ne pense pas qu’une guerre s’annonce sur notre sol, je veux le rassurer”, a-t-il ajouté.

« Mais ce qui est en jeu en Ukraine, à 1 500 kilomètres de notre frontière, ce n’est pas la fin du monde, c’est aussi l’avenir de l’Europe et notre sécurité. Car si nous ne faisons pas ce que « nous faisons collectivement (…) nous laissons en fait prévaloir la loi du plus fort, et il n’y a aucune raison pour que la Russie s’arrête là », a-t-il prévenu.

Le président français Emmanuel Macron a assuré que la France avait une “détermination sans équivoque” à soutenir l’Ukraine “dans la durée”, alors que l’éventuelle arrivée de l’extrême droite au pouvoir à Paris suscite l’inquiétude à Kiev.

« Notre soutien à l’Ukraine reste et restera constant et nous continuerons à nous mobiliser pour répondre aux besoins immédiats de l’Ukraine, pour transmettre le message de notre détermination sans équivoque à être aux côtés des Ukrainiens sur le long terme », a-t-il déclaré. -a-t-il déclaré aux côtés du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, à l’Elysée.

Au moins quatre personnes ont été tuées et 34 autres blessées lundi en Ukraine dans une frappe de missile russe sur la ville de Pokrovsk, dans la région de Donetsk (est), selon les autorités locales. Les affrontements s’intensifient dans l’est du pays, où Moscou multiplie depuis des mois les attaques, déployant d’importants moyens pour tenter de percer les défenses ukrainiennes après plus de deux ans de guerre.

Le gouverneur a déclaré que la frappe avait été menée avec un missile balistique Iskander-M, qui peut transporter jusqu’à 700 kg de charge explosive. Pokrovsk, qui comptait 61 000 habitants avant la guerre, est située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’une section du front où les forces russes grignotent du terrain depuis des semaines. Par ailleurs, un homme de 62 ans aurait été tué lors d’une attaque russe contre la ville de Kurakhové, plus au sud.

La Russie a intensifié ses attaques en utilisant des gaz lacrymogènes détournés de leur usage initial, a indiqué lundi l’armée ukrainienne, qui a recensé 715 attaques de ce type sur le seul mois de mai. Le modus operandi serait le largage par drone de « grenades K-51 et RG-VO », normalement utilisées par les forces de l’ordre pour disperser les émeutes, selon la même source.

L’état-major ukrainien a indiqué dans un communiqué sur Facebook avoir “recensé 715 cas d’utilisation de munitions contenant des composés chimiques dangereux par les Russes” pour le mois de mai, soit “271 cas de plus qu’en avril”. “215 soldats ukrainiens” ont visité des “établissements médicaux” le mois dernier et ont présenté “des symptômes de dommages chimiques de gravité variable”, est-il également indiqué.

“L’utilisation d’armes chimiques ou d’agents chimiques anti-émeutes comme moyen de guerre constitue une violation de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction” (CIAC)”, a rappelé l’Ukraine. armée L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a jugé jusqu’à présent les informations qu’elle a reçues sur l’utilisation présumée d’armes chimiques comme étant « insuffisamment étayées ». armes chimiques en Ukraine.

Jordan Bardella sera « extrêmement vigilant » face aux « tentatives d’ingérence de la Russie » s’il devient Premier ministre, a-t-il promis lors de la présentation du programme du Rassemblement national ce lundi en fin de matinée.

Il a en revanche affirmé que la France ne livrerait pas de missiles à longue portée à Kiev, ni n’enverrait de troupes en Ukraine.

Plusieurs attaques ont visé des policiers dans la république russe du Daghestan, ainsi que des églises orthodoxes et au moins une synagogue. Les autorités locales font allusion au rôle de l’Ukraine dans l’organisation de ces attaques terroristes.

Le Kremlin a menacé lundi les Etats-Unis de “conséquences”, au lendemain d’une frappe ukrainienne en Crimée, menée selon Moscou à l’aide d’un missile américain, et a accusé l’Occident de “tuer des enfants russes”.

“Il est évident que la participation des Etats-Unis aux combats, leur participation directe, qui conduit à la mort de citoyens russes, doit avoir des conséquences”, a insisté devant la presse Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe. , appelant les journalistes à se demander en Europe et aux États-Unis « pourquoi leurs gouvernements tuent des enfants russes »

La Hongrie de Viktor Orban prendra, le 1er juillet, la présidence du Conseil de l’Union européenne pour six mois, une perspective qui inquiète Bruxelles, où les blocages répétés à Budapest agacent plus d’un Etat membre.

“Environ 40% des décisions souhaitées par l’UE concernant l’Ukraine sont bloquées”, a déclaré fin mai le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis à Bruxelles. Depuis, les choses ont un peu progressé, Budapest ayant finalement accepté l’ouverture formelle des négociations d’adhésion avec Kiev, qui débuteront mardi.

Mais l’aide militaire de l’UE à l’Ukraine, d’un montant de 6,6 milliards d’euros, est toujours bloquée. Et la future présidence hongroise n’a apparemment pas l’intention de lever son veto.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré tout au long de la journée à l’actualité de la guerre en Ukraine.