Le baromètre Euro Stars après la 2e journée : réactions, déceptions et élimination

Le baromètre Euro Stars après la 2e journée : réactions, déceptions et élimination
Le baromètre Euro Stars après la 2e journée : réactions, déceptions et élimination

Avant le début de l’Euro, nous avions pointé du doigt dix Euro Stars qui devront faire leur sélection pour rester le plus longtemps possible sur les rails du succès. De Ronaldo à De Bruyne en passant par Mbappé, Lewandowski ou Bellingham. Plusieurs d’entre eux n’ont pas répondu aux attentes, d’autres se sont réveillés. Un aperçu rapide.

Le baromètre Euro Stars après la première journée : faux départ pour Modric et KDB, lancement réussi pour Bellingham, Barella et Kroos

Toni Kroos : une balade tranquille

Groupe A : Allemagne – Hongrie 2-0.

Un peu moins tranchant que contre l’Ecosse, mais toujours fidèle à lui-même dans son rôle de bâtisseur du jeu de la Mannschaft. De l’arrière, juste devant sa charnière centrale, Kroos a tout de même failli battre le record du nombre de passes réussies dans un match de l’Euro : il a délivré 124 passes (seulement 6 ratées), soit seulement trois courtes longueurs (127) de La performance de Xavi à l’Euro 2012. “C’est rare de gagner les deux premiers matches d’une phase de groupesle maître à jouer allemand était satisfait. Nous sommes unis. J’espère que cela nous mènera loin.

Luka Modric : toujours coincé

Groupe B : Croatie – Albanie 2-2.

Toujours pas de victoire, mais plus de points positifs que contre l’Espagne. Même si le vétéran croate (38 ans) n’a pas réussi à retrouver sa magie, il n’a pas compté ses efforts pour se rendre disponible, créer des brèches et tenter d’avancer. Cependant, il a aussi raté bon nombre de ses gestes. “Nous ne sommes certainement pas satisfaits, nous devrons changer quelque chose pour ne plus avoir à courir après un résultatpense le Madrilène qui doit absolument se ressaisir pour créer l’exploit contre l’Italie ce lundi. Nous n’avons pas d’autre choix que de gagner. C’est ce que nous pensons tous pouvoir faire si nous jouons comme nous l’avons fait en seconde période. Mais il est clair que ce sera un match difficile.

Euro 2024 : contre l’Albanie, Modric a raté encore une étape lors de sa dernière danse

Rodri : à toute vitesse

Groupe B : Espagne – Italie 1-0.

Il est peut-être le symbole de la puissance collective espagnole qui a asphyxié l’Italie jeudi soir. Véritable pôle de construction avancée et harceleur défensif, Rodri (28 ans) a activé le mode Manchester City. Sa capacité à trouver des espaces et à agir directement (17 passes avant) a permis à Pedri, Nico Williams et d’autres joueurs proches de créer un danger constant sur la défense italienne. Qualifié et assuré de la première place du groupe B, le milieu défensif peut désormais se concentrer sur les huitièmes de finale puisqu’il sera suspendu pour le match de ce lundi face à l’Albanie.

L’Espagne, nouveau grand favori de l’Euro

Nicolo Barella : problème mécanique

Groupe B : Espagne – Italie 1-0.

Leur performance, bien inférieure à celle contre l’Albanie, a été en partie causée par les milieux espagnols qui ne leur ont laissé que des miettes. “Nous voulions dominer le jeu et garder le ballon avec Jorginho et Barella, qui sont bons pour ça, mais nous n’y sommes pas parvenus., a pesté l’entraîneur Luciano Spalletti. La preuve en chiffres : Barella (27 ans) n’a réussi que 40 passes et touché 63 ballons contre l’Espagne, alors qu’il avait distribué 105 passes et touché le ballon 118 fois lors du premier match. Ce lundi, le maître à jouer italien est attendu au tournant face à la Croatie qui doit absolument gagner pour espérer se qualifier. L’Italie peut se contenter du partage.

Rodri a gagné son duel avec Barella. ©AFP ou concédants de licence

Jude Bellingham : ralentissement inquiétant

Groupe C : Danemark – Angleterre 1-1.

Son but lors du premier match contre la Serbie était en quelque sorte un arbre qui cachait les problèmes de l’Angleterre. « Le succès de l’équipe ne dépendra pas de Jude. Tout ne peut pas reposer sur ses épaules, chacun doit contribuer », avait prévenu Gareth Southgate avant d’affronter les Danois. Sauf que les autres individus n’ont pas non plus su briller, ce qui remet surtout en cause les capacités du sélectionneur à harmoniser le talent de ses stars. De son côté, Bellingham (20 ans) n’a pas réussi à retrouver son volume de jeu habituel et semblait même fatigué. Il devra trouver un second souffle pour la suite du tournoi, sous peine de rentrer chez lui beaucoup plus vite que prévu.

Robert Lewandowski : un petit tour et c’est parti

Groupe D : Pologne – Autriche 1-3.

Toute la Pologne attendait la montée de son capitaine, arrivé blessé en Allemagne. Elle est arrivée à l’heure de jeu mais l’effet inverse de celui recherché s’est produit. Partis d’un match nul (1-1), les Polonais ont ensuite été complètement écrasés par le collectif autrichien, encaissant deux fois. Le probable dernier Euro de Robert Lewandowski (35 ans) n’aura donc duré que trente minutes : la Pologne est la première nation éliminée. “Je n’ai pu m’entraîner que deux fois avec l’équipe, mais je ne savais pas combien de temps j’aurais pu tenir si j’avais commencé le matcha expliqué l’attaquant du Barça. On voulait se qualifier, c’est clair. Mais ne nous y trompons pas, nous étions dans un groupe très difficile avec des équipes mieux préparées. Alors que la transformation de notre équipe n’a commencé que peu avant l’Euro.»

Face à la Pologne, les Autrichiens retrouvent leurs ailes

Kylian Mbappé : coincé au dépôt

Groupe D : Pays-Bas – France 0-0.

Malgré son masque, Kylian Mbappé (25 ans) n’a pas joué contre les Oranje vendredi. “Aujourd’hui, les risques étaient bien trop élevés. Il y a un temps minimum pour une consolidation initiale. Et au-delà du choc, de l’hématome, du port du masque, la vision n’est plus la même. Ce sera mieux contre la Pologne mais nous devons y aller étape par étape”a commenté Didier Deschamps au micro de beIN.

Orphelins de Mbappé, les Bleus ont du pain sur la planche

Xavi Simons : nette accélération

Groupe D : Pays-Bas – France 0-0.

Dans son stade de Leipzig, Xavi Simons (21 ans) a cru répondre aux critiques en jouant les héros avec sa frappe qui a trompé Mike Maignan (69e). La position de hors-jeu très critiquée de Dumfries a cependant interrompu sa célébration. “Je pourrais en dire beaucoup, mais cela ne changera plus. C’est le choix de l’arbitre, il faut continuera réagi au micro de NOS celui qui par contre se sentait bien mieux dans un rôle de numéro dix qui lui convient mieux. J’ai joué à ce poste toute ma vie et je me sens plus à l’aise ici. Nous devrions être fiers les uns des autres d’avoir atteint ce haut niveau. Mais le match contre l’Autriche est désormais ce qui compte le plus pour nous.

Kevin De Bruyne : le convoi est lancé

Groupe E : Belgique – Roumanie 2-0.

Son euro est lancé. Moteur offensif des Diables en seconde période, KDB a soulagé toute une nation en doublant la mise alors que la Roumanie venait de donner quelques sueurs froides. “J’ai le même sentiment qu’après le match contre la Slovaquie mais cette fois nous avons gagné. Nous avons eu beaucoup d’occasions mais nous avons mieux joué offensivement et défensivement malgré quelques erreurs”, a observé le capitaine qui semblait bien mieux connecté avec Youri Tielemans dans son dos qu’avec Orel Mangala. L’animation, avec un vrai ailier gauche (Doku) et un vrai ailier droit (Lukebakio), lui a aussi permis de distiller de meilleurs ballons et de profiter des espaces.

Les Diables à la loupe : Casteels le sauveur, Lukaku le malchanceux, Tielemans et De Bruyne les libérateurs

Cristiano Ronaldo : voiture partagée

Groupe F : Turquie – Portugal 0-3.

La classe, sans l’arrogance. En plus d’avoir accepté de poser avec un enfant entré sur le terrain lors du match face aux Turcs, CR7 s’est montré altruiste en offrant le troisième but à Bruno Fernandes. Le meilleur buteur de l’histoire de l’Euro (14 buts) devient ainsi le meilleur passeur de l’histoire (7 passes décisives). “Je pense que nous avons vu quelque chose de très spécial aujourd’hui» salua Roberto Martinez. Un grand attaquant comme lui qui se retrouve mano a mano avec le gardien et qui choisit de réaliser la passe décisive… Quel geste magnifique ! C’est un exemple à suivre et cela devrait être montré dans toutes les académies de football du Portugal.

Souriant, détendu, mais déterminé, ce Ronaldo se montre décidément très séduisant pour son sixième et dernier Euro. Il savoure chaque instant et pourrait le faire le plus longtemps possible avec cet état d’esprit et cette équipe portugaise qui semble avoir retrouvé ses marques après une frayeur lors de son premier match.

 
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