Chaque année depuis 1948, le prix du meilleur livre étranger récompense un roman et un essai publiés à l’étranger et traduits en français.
Cette année c’est Hicham Matar qui se démarque dans la catégorie Fiction avec son roman Mes amistraduit de l’anglais par David Fauquemberg et publié chez Gallimard. Il suit le parcours de Khaled, un jeune Libyen expatrié à Londres et aborde les questions d’identité et de conflits internes liés à chaque exil.
Dans la catégorie Non-Fiction, c’est Anna Bailleurs de fonds qui gagne avec L’invisible Madame Orwelltraduit de l’anglais (Australie) par Carine Chichereau et publié aux Éditions Héloïse D’Ormesson. Dans son œuvre, l’écrivain donne la parole à Eileen O’Shaughnessyépouse de l’auteur de 1984 (Gallimard), à travers des lettres et témoignages de ses proches. Ce livre figurait notamment parmi les sélections du prix Femina du roman étranger et du prix Médicis dans la catégorie Essai.
Remise des prix le 28 novembre
Les deux lauréats succèdent à l’écrivain irlandais Sébastien Barry verser Au bon vieux temps de Dieu (Joëlle Losfeld), traduit de l’anglais par Laëtitia Devauxet au journaliste flamand Chris De Stoop verser Le livre de Daniel (Globe), traduit du néerlandais par Anne-Laure Vignaux. La cérémonie de remise des prix aura lieu le jeudi 28 novembre.
Le jury du prix du meilleur livre étranger était, cette année, composé de Daniel Arsand, Anne Freyer (secrétaire des prix), Manuel Carcassonne (secrétaire des prix), Nathalie Crom, Gerard de Cortanze, Catherine Enjolet, Christine Jordan, Jean-Claude Lebrun, Alexis Liébaert, Joëlle Losfeld, Anne-Marie Métailié et Joël Schmidt.