Aux Etats-Unis, les stocks de pétrole chutent et la demande explose

Aux Etats-Unis, les stocks de pétrole chutent et la demande explose
Aux Etats-Unis, les stocks de pétrole chutent et la demande explose

Les réserves américaines de pétrole brut ont chuté de 2,5 millions de barils la semaine dernière, sous l’effet d’une demande croissante, selon les données publiées jeudi par la National Energy Information Administration des États-Unis. énergie (EIE). Cette tendance va-t-elle se poursuivre ?

Tl;dr

  • Les stocks américains de pétrole brut ont chuté de 2,5 millions de barils.
  • Les exportations ont augmenté de 38 %, tandis que les importations ont diminué de 15 %.
  • La demande a augmenté de 9,6 %, atteignant son plus haut niveau depuis près de trois mois.
  • La production de brut est restée stable à 13,2 millions de barils par jour.

Une contraction prononcée des stocks de pétrole brut

La semaine dernière a été marquée par un contraction significative de 2,5 millions de barils de stocks commerciaux de pétrole brut aux États-Unis, selon les données rendues publiques par l’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis.

Une accélération significative des exportations

Cette tendance est attribuée à un augmentation rapide des exportations, qui a grimpé de 38% semaine après semaine. Dans le même temps, les importations ont subi un net ralentissement de 15%, entraînant une forte réduction des réserves.

Demande croissante, production stable

L’EIA a observé une véritable poussée de la demande, qui a augmenté de 9,6% en une semaine, une croissance impressionnante qui n’a pas été égalée depuis près de trois mois. Toutefois, la production de pétrole brut n’a pas suivi et est restée stable à 13,2 millions de barils par jour.

Impact sur le marché

Toutes les catégories de produits raffinés, à l’exception du propane, ont vu leurs expéditions augmenter. Cette hausse s’est particulièrement fait sentir sur le marché américain, où la demande d’essence, en hausse de 3,8%, est au plus haut depuis fin juin 2023.

Le marché a toutefois réagi timidement à cette nouvelle. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain n’a gagné que 0,88%, à 81,85 dollars, après avoir gagné jusqu’à 1%.

 
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