Décès de l’ancien journaliste sportif François Drapeau

Décès de l’ancien journaliste sportif François Drapeau
Décès de l’ancien journaliste sportif François Drapeau

Celui qui a passé toute sa carrière à écrire dans les pages sportives de Droite est décédé à l’hôpital de Hull entouré de sa famille.

« François est parti dimanche, fête des pères », confie sa compagne de 40 ans, Danielle Bélec. Je tiens également à remercier sincèrement tout le personnel hospitalier pour son soutien et les soins de premier ordre qui ont été prodigués à François.

Frappé de plein fouet par la COVID en 2022 au retour d’une croisière, François Drapeau a par la suite été victime de la COVID longue. Ses reins, ses poumons et son foie ont été gravement touchés, le rendant beaucoup plus fragile.

Si l’on ajoute à cela une santé cardiaque défaillante, cela a rendu encore plus fragile le journaliste chevronné de 73 ans.

«C’est une fracture de la hanche subie suite à une chute violente dans la salle de bain de notre condo le 12 juin qui a été le coup de grâce», ajoute Mme Bélec. En raison de sa santé fragile, il n’a pas pu subir d’intervention chirurgicale. Ses reins et plusieurs autres organes de son corps ont cessé de fonctionner, ce qui a entraîné sa mort. »

Mme Bélec insiste sur le fait que François était très heureux, malgré sa santé qui ne cessait de se dégrader.

« Il a toujours été un bon vivant », a-t-elle déclaré. Et il faisait les meilleurs dry martinis du monde. D’ailleurs, il m’en servait un tous les jours à 16 heures. Ces petites attentions vont beaucoup me manquer, tout comme sa présence.

L’ancien journaliste sportif DroiteFrançois Drapeau, est décédé le dimanche 16 juin. (Danielle Bélec/Famille Drapeau)

Un fan

Particulièrement intéressé par le sport amateur, François était également passionné de boxe, sport qu’il décrivait longuement dans les pages sportives du Droite.

Au cours de sa longue carrière de plus de 30 ans chez Droite, il a couvert pendant plusieurs saisons les matchs des Jeux olympiques de Hull et des 67’s d’Ottawa, les deux équipes de hockey junior de la région de la capitale fédérale. Il a dirigé l’équipe sportive dans les années 1980 et a terminé sa carrière comme rédacteur en chef de la section sportive du quotidien d’Ottawa.

En plus de son rôle de journaliste, il agit comme mentor auprès des jeunes journalistes qui rejoignent la brigade sportive de la Droite. Ce fut également le cas de Marc Brassard, qui a récemment pris sa retraite du journalisme après plus de 30 ans de carrière.

Un mentor

« François a été mon premier responsable des sports à Droite et il avait bien rempli son rôle de mentor, se souvient-il. Je me souviens encore du moment où il m’a accompagné au Centre civique d’Ottawa (maintenant Place TD) pour me présenter le légendaire entraîneur des 67’s, Brian Kilrea, un homme qui pouvait être très intimidant. Il m’a accepté dès le début parce que Drapeau – comme on l’appelait – m’a recommandé de suivre son équipe.

« François connaissait tout le monde dans le sport amateur en Outaouais et à Ottawa », ajoute-t-il. Ce n’est pas pour rien qu’il a été intronisé au Temple de la renommée du mérite sportif de Hull et qu’il a également été honoré par le Conseil régional des loisirs de l’Outaouais. Il est resté humble face à tous ces honneurs. Il n’en a jamais dit un mot jusqu’à ce que nous, ses collègues, en ayons connaissance dans un communiqué. Cela a d’ailleurs donné une bonne chronique écrite par Denis Gratton.

Un nom de famille célèbre

François Drapeau était le fils de Jean Drapeau, l’ancien maire très coloré de Montréal. Durant toutes ses années de journalisme, il n’a jamais évoqué son célèbre père, se montrant toujours très discret sur le sujet malgré la ressemblance physique évidente avec son père.

Ancien collègue avec qui il a partagé de nombreuses années à la rédaction du Droite sur la rue Rideau puis sur la rue Clarence, Claude Tremblay en garde d’excellents souvenirs.

« François était vraiment un type bien, intelligent, cultivé, discret et pas du tout prétentieux malgré son nom de famille », dit-il. Ce qui m’a le plus frappé lors de ma première rencontre, c’est la ressemblance avec son célèbre père, le maire Jean Drapeau. Une carte qu’il n’a jamais jouée pour obtenir des privilèges ou des privilèges. De toute façon, il en parlait rarement.

« Une autre chose qui m’a surpris, c’est qu’il était journaliste sportif, loin de la couverture politique où on aurait pu l’imaginer. Et il en savait beaucoup sur le sujet. Il adorait les Jeux Olympiques. Tout comme Marcel Fortin qui faisait du sport en même temps. Il est devenu un journaliste vedette du monde sportif en Outaouais et était fier de travailler pour le journal. La droite. La dernière fois que nous nous sommes vus, c’était au marché de Noël de Montebello, il y a quelques années. Il ressemblait encore plus à son père et avait l’air toujours aussi heureux avec sa femme Danielle. Sa nouvelle passion à cette époque : les puzzles !

Il n’y aura pas de service commémoratif – ni de célébration de la vie – pour l’ancien journaliste, selon son épouse, qui dit respecter les souhaits de son partenaire de vie. «Nous allons nous retrouver, seuls en famille, pour dîner à l’hôtel Hilton, un endroit où François et moi allions très souvent.»

 
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