Vivez ici quand votre cœur est ailleurs

Ce sont des réfugiés, des demandeurs d’asile, des nouveaux arrivants, ils ont un permis de travail ou d’études. Mais quel que soit leur statut juridique au Canada, ils ont un point commun : ils auraient préféré rester vivre dans leur pays.

En marge de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin, Radio-Canada s’est penchée sur le parcours de ceux qui ont dû fuir leur pays pour des raisons de sécurité, et qui ont choisi le Manitoba comme refuge.

Le journaliste de la République démocratique du Congo Gaël Mpoyo en fait partie. Il a été contraint de quitter la RDC après la réalisation d’un documentaire qui n’a pas plu au président.

Quand Arisnel Mésidor a quitté Haïti il ​​y a 20 ans, c’était un choix. Des années plus tard, la situation se détériore et contraint ses parents à chercher refuge au Canada. Mais l’insécurité est telle qu’elle les empêche de rassembler les documents nécessaires pour quitter le pays.

Les deux parents de Yasi Shahidian ont quitté l’Iran pour échapper aux persécutions religieuses après la révolution. Une histoire qui a inspiré Yasi à se lancer en politique, pour s’assurer que les droits des Canadiens ne soient jamais retirés.

Thongsay Phanlouvong a quitté le Laos après la transition du régime royaliste au régime communiste. Des années plus tard, il a enfin pu revenir et présenter son fils et sa fille à son pays. Ce sont eux qui ont donné naissance à l’idée d’aider les enfants des zones rurales en construisant des écoles.