Temu, Aliexpress… Pourquoi l’UFC-Que Choisir accuse ces plateformes de tromper les consommateurs

Temu, Aliexpress… Pourquoi l’UFC-Que Choisir accuse ces plateformes de tromper les consommateurs
Temu, Aliexpress… Pourquoi l’UFC-Que Choisir accuse ces plateformes de tromper les consommateurs

Les vingt plus grands sites de vente en ligne ont été pointés du doigt par l’UFC-Que-Choisir pour leurs « processus manipulateurs », des stratégies qui empêchent les consommateurs de prendre des décisions rationnelles. L’association réclame des sanctions contre ces plateformes.

Faux sentiment d’urgence, prix barrés trompeurs… Certains sites de commerce en ligne utilisent des « dark patterns », ou interfaces manipulatrices, pour influencer leurs clients, ce que la législation européenne interdit, dénonce l’UFC-Que Choisir ce jeudi 20 juin, appelant à davantage de sanctions. en France et en Europe.

Aucune des 20 places de marché en ligne les plus utilisées par les Français n’est exempte de « modèles sombres » ou de « processus manipulateurs » influençant les actions de leurs utilisateurs. C’est le constat de l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, qui a souhaité savoir si le règlement européen sur les services numériques (DSA), qui interdit explicitement ces « dark patterns » et s’applique en France depuis février 2024, était respecté.

Mais aucun des sites d’Airbnb, Aliexpress, Amazon, Booking.com, Carrefour, Cdiscount, Decathlon, E.Leclerc, eBay, eDreams, Expedia, Fnac, Leboncoin, Leroy Merlin, ManoMano, Rakuten France, Shein, Temu, Veepee, Vinted, soit les 20 places de marché les plus visitées par les Français selon la Fédération professionnelle du e-commerce (Fevad), en sont exonérées.

Prix ​​barrés, incitations et stock limité

« Les interfaces trompeuses les plus courantes incluent des conceptions visuelles manipulatrices, l’obligation de créer un compte client, des prix barrés trompeurs, des incitations répétitives ou des messages de stock limité (piège d’urgence) dont la pertinence n’a aucune importance. invérifiable», observe l’UFC-Que Choisir.

Temu “arrive en première position avec le plus grand nombre de ‘dark patterns’ présents sur son site et dans son application”, explique l’UFC-Que Choisir, qui fait partie d’une vingtaine d’associations ayant porté plainte contre la plateforme chinoise de commerce en ligne, accusée de violation de plusieurs dispositions du DSA.

« Temu est suivi dans notre classement par Aliexpress, une autre plateforme chinoise, puis la plateforme américaine Amazon et le français Veepee », indique encore l’association qui souhaite que les consommateurs « puissent faire des choix impartiaux ».

Elle affirme ainsi alerter la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et la Commission européenne sur « les dérives des professionnels », appelant à « ouvrir des enquêtes complémentaires et sanctionner ces pratiques inacceptables ». L’association précise qu’elle “ne manquera pas d’engager des poursuites judiciaires en cas de persistance de telles pratiques”.

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