Le pays scandinave représente à lui seul 16% des importations belges tandis que les Etats-Unis en représentent 13%. Le reste de l’Amérique, du Nord comme du Sud, est encore marginal mais en forte progression. La Belgique a ainsi importé trois fois plus de pétrole du Canada et cinq fois plus du Brésil. Chacun de ces pays représente désormais 4% des importations totales. La part de la Russie est passée de 22 à 0% en un an, en raison de l’embargo européen sur le pétrole brut russe entré en vigueur le 6 décembre 2022.
Avec une part de 47,4%, le pétrole reste de loin la principale source de consommation finale d’énergie en Belgique, suivi du gaz (24,7%), de l’électricité (17,90%) et des énergies renouvelables (7%), précise Energia. Trois secteurs absorbent la majorité du pétrole : le transport routier (34 %), le transport maritime (29 %) et la pétrochimie (30 %). L’aviation représente 7%.
Dans le transport routier, le diesel représentait l’an dernier 68 % de la consommation totale, contre 32 % pour l’essence. « La part du diesel continue de diminuer : en 2015, il représentait encore 82 % de la consommation totale, contre 18 % pour l’essence. Cette tendance suit celle de la baisse des nouvelles immatriculations de voitures diesel dans notre pays. Le volume reste élevé car la quasi-totalité du marché des camions roule au diesel», analyse la fédération sectorielle.
Les recettes pour l’État provenant des accises sur les carburants se sont élevées à 5,9 milliards d’euros (hors TVA) en 2023, soit une augmentation de 15% par rapport à 2022.
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