Gazprom est en détresse

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De la manne à la ruine ? Autrefois l’étalon le plus lucratif de l’économie russe, Gazprom est en train de devenir un canard boiteux pour Moscou.

Le champion du gaz qui a autrefois mis l’Europe à genoux souffre de l’invasion de l’Ukraine par Moscou. Les chiffres ne mentent pas : le 2 mai, Gazprom a annoncé avoir subi une perte record de 6,4 milliards d’euros en 2024, sa première perte depuis 1999, lorsque l’entreprise subissait la crise financière russe et l’effondrement du rouble, note L ‘Écho. Les analystes s’attendaient toutefois à un bénéfice net de 447 milliards de roubles, selon l’agence russe Interfax.

Mauvaise nouvelle pour le Kremlin, actionnaire à 50,3% En 2021, Gazprom représentait environ 7% du budget fédéral russe, mais en 2023, on estime qu’il ne représentait que la moitié de cette part, rappelle Newsweek.

Russie : sur la route du gaz, de la Caspienne à la mer Noire

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La Russie prise à son propre jeu

Il faut dire que l’entreprise perd pied en Europe, et connaît une série de déceptions. Le dernier en date ? L’annonce par l’énergéticien allemand Uniper, mercredi 12 juin, de la résiliation de ses contrats d’approvisionnement en gaz à long terme avec Gazprom, détaille Newsweek.

Uniper indique qu’elle peut prétendre “plus de 13 milliards d’euros” compensation des obligations non honorées par Gazprom depuis 2022. Berlin a alors dû nationaliser sa société, lourdement affectée par la réduction puis l’arrêt total des livraisons de gaz russe à l’Allemagne, via le gazoduc Nord Stream.

Si c’est le dernier coup porté par l’Europe aux intérêts économiques russes, bien d’autres l’ont précédé et suivront. La Russie, qui avait de son propre chef limité son approvisionnement en gaz vers l’Europe en 2022, a pris son parti : l’Europe se sevrage plus vite que prévu et s’est adaptée en diversifiant ses sources de gaz. gaz. Le continent se tourne désormais principalement vers la Norvège pour son gaz naturel, et vers les États-Unis pour son GNL.

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Ainsi depuis février 2022, la demande européenne en gaz naturel russe s’est tarie : de 40 % en 2021, la part russe arrivant en Europe est tombée à moins de 8 % fin 2023, selon les chiffres de la Commission européenne. Oh, la Fédération tente de tromper la tendance en envoyant ses méthaniers pleins à craquer de Novatek LNG vers la Baltique, mais l’équation est pour l’instant perdante : le GNL russe ne représente qu’environ 7 % du gaz (naturel et liquéfié). ) arrivant au 27.

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Quant aux marchés chinois et indien, les prix d’achat y sont plus bas, et ils sont bien trop prudents face aux sanctions occidentales pour rapporter gros.

Plus de place pour Gazprom

“Gazprom est dans une position très difficile”Henning Gloystein, directeur de l’énergie, du climat et des ressources chez Eurasia Group, un cabinet de conseil en risques politiques, a déclaré à Newsweek

Les ventes de gaz européennes constituaient de loin la principale source de revenus. de la compagnie et « le lancer dans le secteur du GNL serait coûteux et techniquement difficile », d’autant qu’un autre mastodonte russe occupe déjà la place : Novatek. “Dans le contexte actuel de sanctions et d’offre excédentaire mondiale de GNL, une entrée significative de Gazprom dans ce secteur ne semble pas viable.” De toute évidence, Gazprom n’a plus sa place sur le marché mondial, d’autant plus que l’UE a juré, via son programme Repower EU, de se passer des approvisionnements en gaz russe en 2027.

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La situation du géant gazier devrait encore s’aggraver au 1er janvier 2025, date qui marque la fin de son accord avec Naftogaz, prévoyant une livraison via le gazoduc ukrainien. fraternité Gaz naturel russe vers l’Europe de l’Est. Kiev, jusqu’ici liée par les termes du contrat avec Gazprom, a déjà exprimé sa volonté de couper l’accès de la Russie à la partie du gazoduc située sur son territoire et dont elle est propriétaire. Les livraisons russes par ce biais ne seront donc plus possibles.

Certains pays d’Europe de l’Est (Autriche, Hongrie, Slovaquie) continuent néanmoins de dépendre du gaz naturel russe, l’Union européenne travaille actuellement sur un plan destiné à sortir du corridor ukrainien. fraternité ouvert, a révélé Bloomberg lundi dernier… Mais pour le gaz azerbaïdjanais.

 
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