Une dispute à cause de l’alcool ? La thèse n’est pas exclue. Dans la nuit de vendredi à samedi, un homme est décédé, poignardé à mort, à Libourne, a-t-on appris de sources proches du dossier, confirmant une information de la Résistance. La victime, âgée de 40 ans et de nationalité marocaine, a succombé à ses blessures…
Une dispute à cause de l’alcool ? La thèse n’est pas exclue. Dans la nuit de vendredi à samedi, un homme est décédé, poignardé à mort, à Libourne, a-t-on appris de sources proches du dossier, confirmant une information de la Résistance. La victime, âgée de 40 ans et de nationalité marocaine, a succombé à ses blessures à son arrivée à l’hôpital de Sainte-Foy-la-Grande, où deux proches l’avaient transportée d’urgence. L’alerte a été donnée vers 2h30 du matin
Des gendarmes, ainsi qu’un magistrat du parquet de Libourne, se sont rapidement rendus à quelques kilomètres de Sainte-Foy-la-Grande, à Pineuilh, où la victime semblait vivre depuis peu dans des conditions très précaires, avec son frère. Ils habitaient une sorte de hangar de chantier, rue Jules-Ferry. C’est ici que l’attaque aurait eu lieu plus tôt dans la nuit. Les deux frères auraient reçu la visite d’un troisième homme. L’alcool aurait coulé à flots avant qu’une bagarre n’éclate et qu’un couteau ne soit tiré. Le téléphone portable ? L’enquête devra le déterminer. L’auteur présumé de l’agression à l’arme blanche a pris la fuite.
Le suspect recherché
Il était activement recherché et n’était toujours pas retrouvé ce dimanche 16 juin après-midi. « L’enquête est en cours et progresse », indique la procureure adjointe de Bordeaux Rachel Bray. Le parquet de Libourne s’est en effet déchargé de ses responsabilités au profit de la section criminelle du parquet de Bordeaux dans la journée de samedi. Une enquête pour « homicide volontaire » a été ouverte.
Les investigations ont été confiées aux gendarmes de la brigade de recherches de Libourne, en co-responsabilité avec la section de recherches de Bordeaux-Bouliac. Une autopsie du corps du défunt doit être réalisée en début de semaine, à l’institut médico-légal de Bordeaux.
Les deux personnes qui ont transporté la victime à l’hôpital ont été placées en garde à vue pendant quelques heures, avant d’être disculpées et libérées. Il s’agit du frère du défunt et d’un autre homme qui, selon les premières informations, les hébergeait et les employait à des travaux dans l’immeuble, dans des conditions qui restent à élucider. Ce dernier aurait été appelé à l’aide après l’attaque.
