le G7 veut que les agences de l’ONU, dont l’UNRWA, puissent opérer « sans entrave »

le G7 veut que les agences de l’ONU, dont l’UNRWA, puissent opérer « sans entrave »
le G7 veut que les agences de l’ONU, dont l’UNRWA, puissent opérer « sans entrave »

Dans leur déclaration finale publiée ce vendredi 14 juin, les dirigeants du G7 « exhortent toutes les parties à faciliter le passage rapide et sans entrave de l’aide humanitaire » vers la bande de Gaza.

Les agences de l’ONU, dont l’UNRW, doivent opérer sans entrave dans la bande de Gaza, théâtre de la guerre entre Israël et le Hamas, source d’une grave crise humanitaire, ont déclaré les dirigeants du G7 réunis lors d’un sommet dans leur déclaration finale publiée ce mardi. Vendredi 14 juin

« Nous exhortons toutes les parties à faciliter le passage rapide et sans entrave de l’aide humanitaire aux civils dans le besoin, en particulier les femmes et les enfants », par toutes les routes terrestres et maritimes possibles, ont-ils déclaré. ont souligné les chefs d’État et de gouvernement du G7.

Ils jugent « essentiel que les réseaux de distribution de l’UNRWA (l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, NDLR) et des autres organisations et agences des Nations Unies soient pleinement capables d’acheminer l’aide à ceux qui en ont le plus besoin, afin de remplir efficacement leur mandat.

Une agence au cœur d’une tempête diplomatique

L’UNRWA, qui coordonne presque toute l’aide à Gaza, s’est retrouvé au cœur d’une tempête diplomatique et au bord de l’effondrement après qu’Israël a accusé en janvier une douzaine de ses 13 000 employés à Gaza. être impliqué dans l’attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien Hamas qui a déclenché la guerre actuelle le 7 octobre.

Cela a conduit de nombreux pays, dont les États-Unis, principal donateur, à suspendre brusquement le financement de l’agence, menaçant ainsi ses efforts d’acheminement de l’aide à Gaza, même si plusieurs États ont depuis repris leurs efforts. Paiements.

Le président américain Joe Biden et ses alliés du « Groupe des 7 » (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada, Japon) déplorent le « nombre inacceptable » de civils tués « des deux côtés » depuis le 7 octobre.

A cet égard, ils se disent “profondément préoccupés par les conséquences sur la population civile des opérations terrestres en cours à Rafah” (sud), où l’armée israélienne a lancé le 7 mai son offensive terrestre indispensable selon elle pour éliminer le Hamas.

Ils demandent à Israël de « s’abstenir » de lancer une opération à grande échelle sur cette ville frontalière avec l’Égypte.

Soutien « plein et entier » à un cessez-le-feu

Le G7 réitère également son « plein soutien » au plan de cessez-le-feu mis sur la table le 31 mai par Joe Biden, principal allié d’Israël, qui devrait permettre la libération de tous les otages israéliens détenus à Gaza et « une augmentation significative du flux humanitaire ». aide.

Il renouvelle son « appel au Hamas à accepter et à mettre en œuvre pleinement et sans ambiguïté » ce plan qui est jusqu’à présent resté lettre morte, le gouvernement israélien et le Hamas campant sur leurs positions.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par l’attaque lancée par le Hamas depuis Gaza dans le sud d’Israël, qui a fait 1.194 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes enlevées, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 41 sont mortes, selon l’armée. En réponse, l’armée israélienne a lancé une offensive à grande échelle à Gaza qui a fait 37 266 morts, pour la plupart des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

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