Trump revient au Capitole à Washington pour la première fois depuis l’assaut du 6 janvier

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AFP

Frappes israéliennes sur le sud de Gaza, Blinken demande un cessez-le-feu

L’armée israélienne a bombardé jeudi le sud de la bande de Gaza après une tournée au Moyen-Orient du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken qui cherche à obtenir un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Une équipe de l’AFP a fait état au petit matin d’intenses tirs d’artillerie et de frappes d’hélicoptères israéliens dans le secteur de Rafah, à la pointe sud du territoire, près de la frontière avec l’Egypte. Mercredi, l’allié libanais du Hamas, le Hezbollah, a lancé une pluie de roquettes sur le nord d’Israël et a promis d’intensifier ses attaques pour venger la mort d’un haut commandant militaire tué la veille dans une frappe israélienne ciblée sur le sud du Liban. Jeudi matin, les sirènes d’alerte aux roquettes sonnaient toujours dans le nord d’Israël, selon l’armée. Et au Yémen, les rebelles Houthis, également alliés du Hamas palestinien, ont revendiqué une attaque qui a endommagé un vraquier grec en mer Rouge soupçonné, selon eux, de liens avec Israël. Concluant à Doha une tournée dans quatre pays de la région dont Israël, M Blinken a déclaré que son pays travaillerait avec les autres pays médiateurs – le Qatar et l’Égypte – pour parvenir à un accord de cessez-le-feu. « Plus cette (guerre) durera, plus les gens souffriront, et il est temps. pour arrêter les négociations », a-t-il déclaré. Mardi, le Hamas a annoncé avoir soumis au Qatar et à l’Egypte sa réponse au plan annoncé le 31 mai par le président américain Joe Biden. Ce plan prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné « d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages détenus à Gaza depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël, et de la libération de Palestiniens emprisonnés par Israël. Le Hamas ne voit pas que nous sommes fatigués ? Nous sommes morts, détruits (…) La guerre doit cesser à tout prix. Nous n’en pouvons plus”, a déclaré à l’AFP Abou Chaker, un habitant de la ville de Gaza, au nord du territoire. assiégé par l’armée israélienne. “Assez! Nous sommes épuisés ! Chaque jour, nous sommes obligés de déménager. Nos enfants sont privés de nourriture et d’eau», s’écrie Ezzedine al-Belbissi du camp de Bureij (centre). – “Pression” sur Israël – Le contenu de la réponse du Hamas n’a pas été révélé, mais Blinken a déclaré à Doha que “certains changements” exigés par le Hamas étaient “réalisables, d’autres non”. “Je pense que cet écart peut être comblé”, a-t-il ajouté. M. Blinken a également affirmé que les États-Unis présenteraient « dans les semaines à venir les éléments clés » pour la période d’après-guerre, « y compris des idées concrètes sur la manière de gérer la gouvernance, la sécurité et la reconstruction » à Gaza. En annonçant le plan de cessez-le-feu, M. Biden l’a présenté comme une proposition israélienne. Mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il poursuivrait la guerre jusqu’à la défaite du Hamas. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken « continue de parler de l’accord d’Israël sur la dernière proposition (de cessez-le-feu), mais nous n’avons entendu aucun commentaire de responsables israéliens à ce sujet », a-t-il déclaré. Le Hamas a déclaré plus tard dans un communiqué. “Dans ce contexte, nous appelons M. Blinken et le gouvernement Biden à exercer une pression directe” sur Israël, a ajouté le mouvement. Selon une source proche des discussions, la réponse du Hamas contient des « amendements » au plan annoncé par Joe Biden, « notamment un calendrier pour un cessez-le-feu permanent et le retrait total des troupes israéliennes de Gaza ». Le Forum des familles, principale association de proches d’otages, a exhorté le gouvernement à agir rapidement car « tout retard pourrait mettre gravement en danger les otages ». – “Crimes contre l’humanité” – La guerre a été déclenchée par une attaque le 7 octobre de commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël, qui a fait 1.194 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de sources officielles israéliennes. données. Sur 251 personnes enlevées, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 41 sont mortes, selon l’armée. En réponse, Israël s’est engagé à détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et qu’il considère comme une organisation terroriste, au même titre que les Etats-Unis et l’Union européenne. Et son armée a lancé une offensive majeure à Gaza qui a fait jusqu’à présent 37.202 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement local, dirigé par le Hamas. A Genève, une commission d’enquête de l’ONU a conclu qu’Israël était responsable de « crimes contre l’humanité », notamment d’« extermination », sur le territoire palestinien. Il accuse également les autorités israéliennes et sept groupes armés palestiniens, dont le Hamas, de crimes de guerre. L’ambassade d’Israël à Genève a accusé la commission de « discrimination systématique » contre Israël. L’ONU s’inquiète du risque de famine à Gaza, où au moins 1,7 million de Palestiniens, sur environ 2,4 millions d’habitants, ont été déplacés à plusieurs reprises par la guerre. Plus de 8 000 enfants de moins de cinq ans ont été soignés à Gaza pour malnutrition aiguë, « dont 1 600 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère » et 28 sont morts, a révélé l’Organisation mondiale de la santé.bur-gl/ib

 
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