Ce qui est bien, c’est que chacun a le libre arbitre. Les joueurs qui veulent en parler en parlent, ceux qui ne veulent pas, non. Les footballeurs sont des citoyens comme les autres, pourquoi ne prendraient-ils pas position ? Les éditorialistes, les gens ordinaires, les présentateurs parlent dans les émissions de télévision (suivez mon regard) avec des positions parfois dangereuses et les footballeurs ne devraient rien dire ? Allez. Il s’agirait de grandir.
Macron va-t-il réussir son pari ? Il a évidemment misé sur l’équipe de France pour appeler les Français à voter contre le RN. Je trouve que c’est une très bonne manière de poser des questions politiques aux footballeurs, le tout orchestré par Macron pour seulement contrer le RN.
flopi92190
Fin de cette conférence de presse des Bleus
Sur le capitanat contre le Canada :
« C’était génial, c’était réconfortant de voir les gars et la foule scander mon nom. Je ne cours pas après le brassard, au début j’ai dit non, mais ils ont insisté. Cela restera une belle soirée, c’est aussi ça l’équipe de France : du respect et de la bienveillance. »
« Je ne changerai rien, je suis fier de tout, que ce soit ma carrière en club ou en équipe de France. Cela a dépassé tous mes rêves, je suis dépassé. »
Sur les sorties nocturnes possibles :
« A part le camp de base, nous n’avons pas vu grand-chose. Nous sommes verts, calmes. Nous travaillerons dans le calme et la sérénité. Nous n’avons pas pensé à célébrer plus tôt. Il n’y avait pas d’éclaireurs. »
« Il a un gros potentiel, mais il est encore très jeune, il découvre la sélection. Il s’est très bien adapté, il a cette facilité d’intégration, il est à l’écoute et est très heureux d’être là. C’est un plus pour le coach. Il peut nous faire beaucoup de bien dans cette compétition. »
« Il n’a pas changé, c’est le même gars que j’ai connu en équipe nationale et à Chelsea. Il est partout, c’est génial de l’avoir avec nous. »
Sur sa dernière compétition :
« J’ai été touché par l’accueil des supporters en France, ça m’a fait chaud au cœur. Je suis rempli d’excitation, de nostalgie, de désir. L’objectif est le collectif, avoir la meilleure compétition possible. C’est celui dont je rêve encore aujourd’hui. J’ai beaucoup d’espoirs et d’attentes. On m’a parlé de 60 buts, pourquoi pas, ça dépendra du temps de jeu dont je dispose. »
« Il a été épargné car il a pris un petit coup lors du premier match. Mais ce n’est pas en manquant une ou deux séances d’entraînement qu’il va perdre sa condition physique. Il a les jambes qu’on lui connaît et la détermination de disputer une grande compétition, ne vous inquiétez pas. »
« Marcus Thuram est comme un petit frère. J’ai eu l’occasion de parler à Lilian, qui a eu des mots gentils à mon égard, avec beaucoup de respect. J’ai ce respect mutuel envers lui et Marcus, qui fait partie des joueurs qui vont prendre la relève. Je suis là pour le soutenir, pour l’aider. Il n’y a pas d’esprit de compétition entre nous. Ce n’est que du bonheur si je peux l’aider et lui donner des conseils. »
Sur la confiance du groupe :
« En 2022, nous avions l’étiquette de favoris. Pareil pour cet Euro avec deux ou trois autres nations. Mais ce statut ne doit pas nous tourmenter, il doit nous donner confiance, mais pas trop non plus, sachant qu’il faut se donner à 100 %. Si on en faisait un peu moins… Les matches amicaux n’ont pas été réussis. Nous devons trouver le bon équilibre entre la confiance que nous avons et la mise en place du chauffage bleu. »
Sur sa situation sportive :
“C’est l’histoire de ma carrière [de ne pas partir titulaire] à des moments où j’étais dos au mur. J’ai toujours réussi à rebondir. Le plus important est de rester dans le bon état d’esprit. Je veux apporter quelque chose à cette équipe avec ce que le coach va me donner. Je pense collectif avant moi. Quel que soit mon rôle, je donnerai le meilleur de moi-même, d’autant plus qu’il s’agit de ma dernière compétition. »
Sur la situation politique en France :
« Aucun impact sur notre préparation. Si j’ai un conseil à donner aux Français, c’est d’aller voter. Un taux d’abstention de 50%, ce n’est pas normal, mais je ne vais pas détailler mes tendances politiques, je suis là pour parler de football.
Sur son quotidien avec l’équipe de France
« C’est vrai que j’ai un peu ce rôle de grand frère, de papa. Je ne me sens pas en décalage avec eux, dans ma tête je suis plus jeune que mon âge, j’ai tendance à rire, à rire, à apprécier le genre de musique qu’ils mettent. Sur le terrain, j’essaie d’être là pour les plus jeunes s’ils en ont besoin, pour les mettre à l’aise. Je ne connaissais pas Bradley avant cette rencontre, je lui ai parlé de lui, de sa vie à Paris, de sa famille. »
Olivier Giroud entre en piste
Fin de cette conférence de presse de Benji « robinet d’eau chaude » Pavard
« Il m’a toujours accueilli, nous avons une très bonne relation, je suis très heureux de faire partie de ses amis car c’est une personne extraordinaire. »
« Il est incroyable. Même à l’entraînement, il était dans mon équipe, j’avais l’impression que nous étions deux de plus. C’est toujours le même, souriant, attachant, il se donne toujours à fond, il n’a rien perdu de son football, je le trouve toujours aussi fort. »
« J’ai joué avec Sabitzer, Laimer, Arnautovic. Ils sont très forts physiquement et techniquement, avec un très bon entraîneur aussi. On s’attend à un match très compliqué avec beaucoup d’intensité, il va falloir réagir. »
Sa progression à l’Inter :
« Je suis dans une défense à trois, le coach nous laisse beaucoup de liberté, je suis arrivé dans un très grand club familial. C’est du régal, avec des supporters magnifiques, des ambiances chaleureuses. Je suis venu pour gagner le Scudetto et nous l’avons gagné. Je suis très content de ma première saison, il était temps de changer après sept ans en Allemagne. »
