Le Qatar affirme qu’il poursuit ses efforts pour « combler le fossé » entre Israël et le Hamas

Le Qatar affirme qu’il poursuit ses efforts pour « combler le fossé » entre Israël et le Hamas
Le Qatar affirme qu’il poursuit ses efforts pour « combler le fossé » entre Israël et le Hamas

Le Qatar a assuré qu’il poursuivait ses efforts de médiation afin de « combler le fossé » entre Israël et le Hamas pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et obtenir la libération des otages. Dans un discours, le leader du Hamas a une nouvelle fois exigé « un cessez-le-feu permanent » avant d’envisager un échange de prisonniers.

Le gouvernement du Qatar a assuré vendredi qu’il poursuivait ses efforts de médiation afin de « combler le fossé » entre Israël et le Hamas et parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à la libération des otages détenus par le mouvement islamiste palestinien. “Nous avons poursuivi nos efforts (de médiation, ndlr) sans interruption ces derniers jours”, a assuré le Premier ministre du Qatar, cheikh Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, lors d’une conférence de presse conjointe à Madrid avec le ministre espagnol. des Affaires étrangères, José Manuel Albares. « Il y a eu plusieurs réunions avec les dirigeants du Hamas pour tenter de combler le fossé entre les deux parties et parvenir à un accord aboutissant à un cessez-le-feu et à la libération des otages », a-t-il poursuivi. .

Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a confirmé vendredi que son mouvement était ouvert à examiner « tout document ou initiative garantissant les fondements de la position de la résistance dans les négociations de cessez-le-feu », dans un communiqué. Dans son discours, Ismaïl Haniyeh a une nouvelle fois réclamé « un cessez-le-feu permanent » avant d’envisager un échange de prisonniers, précisant que « la priorité est de mettre fin à la guerre criminelle contre (son) peuple ».

«Nous ferons tout pour empêcher» cette escalade

Le conflit a éclaté le 7 octobre, lorsque les commandos du Hamas ont mené une série d’attaques dans le sud d’Israël faisant 1.194 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là par le Hamas, 116 sont toujours détenues à Gaza, dont au moins 41 sont mortes, selon l’armée israélienne. L’offensive israélienne qui a suivi dans la bande de Gaza a fait jusqu’à présent au moins 37.431 morts, en majorité des civils, selon les données du Hamas, qui ne précise pas combien de ses combattants ont été tués.

Les discussions en cours évoquées par le chef du gouvernement qatari s’appuient sur un plan annoncé le 31 mai par le président américain Joe Biden. “Les efforts se poursuivent mais jusqu’à présent, nous ne sommes pas arrivés à la formule qui semble la plus appropriée et la plus proche de ce qui a été présenté”, a reconnu le Premier ministre, dont le pays est en première ligne dans les efforts pour mettre fin au conflit. “Dès que cela sera fait, nous communiquerons avec la partie israélienne pour tenter de combler le fossé et parvenir à un accord le plus rapidement possible”, a assuré le chef du gouvernement qatari, également ministre des Affaires étrangères.

Mettant en garde contre un “risque d’escalade régionale”, José Manuel Albares a pour sa part espéré que les discussions en cours permettront de rétablir la paix “dans l’ensemble du Moyen-Orient”, et notamment au Liban, où des tirs commerciaux entre les forces israéliennes ont eu lieu. L’armée et le mouvement chiite Hezbollah, allié de l’Iran et du Hamas, se sont intensifiés ces derniers jours. “Nous ferons tout pour empêcher” cette escalade, a assuré le ministre espagnol, dénonçant les “menaces” lancées mercredi par le Hezbollah contre Chypre, membre de l’Union européenne.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait, pour la première fois, menacé Chypre, membre de l’UE le plus proche du Moyen-Orient, de représailles si le pays ouvrait ses aéroports et ses bases à Israël en cas de guerre contre son mouvement. Devenue ces derniers mois la voix la plus critique au sein de l’UE à l’égard du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, l’Espagne dispose d’un contingent de 650 soldats au Liban, déployés dans le cadre de la Force intérimaire des Nations Unies. Unis au Liban (FINUL), dirigé par un général espagnol.

 
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