“c’est moi qui mènerai cette campagne” pour la majorité, annonce Gabriel Attal

“c’est moi qui mènerai cette campagne” pour la majorité, annonce Gabriel Attal
“c’est moi qui mènerai cette campagne” pour la majorité, annonce Gabriel Attal

AFP

Législatives : tensions chez LR et à gauche, Macron reporte sa conférence de presse

Deux jours après la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives anticipées, les tensions culminent à droite, où le RN promet de « soutenir » les candidats LR, comme à gauche où l’ombre de Jean-Luc Mélenchon plane sur le nouveau “front populaire”, tandis qu’Emmanuel Macron a reporté à mercredi sa conférence de presse pour dévoiler ses orientations. Initialement prévue mardi après-midi, cette grand-messe de questions-réponses avec les journalistes se tiendra finalement mercredi à midi, a indiqué l’Elysée. Macron indiquera « la direction qu’il estime bonne pour la Nation », à seulement 18 jours du premier tour de la campagne législative la plus courte de l’histoire de la Ve République. En attendant, « la clarification politique réclamée dimanche par le président de la République est actuellement à l’œuvre », a souligné la présidence, et « les forces républicaines d’un côté, les forces extrémistes de l’autre se positionnent ». Selon un sondage Harris Interactive – Toluna publié lundi, le RN est crédité de 34% des intentions de vote pour l’élection du 30 juin, ce qui lui permettrait selon l’institut d’obtenir une semaine plus tard une majorité relative à l’Assemblée nationale, avec 235 contre 265. députés. Les macronistes, avec 19%, ne pouvaient compter que sur 125 à 155 sièges, contre 115 à 145 pour la gauche, créditée de 22% sous sa nouvelle bannière unitaire, le « Front populaire ».- « Construire autre chose » – Une alliance qui Le Premier ministre Gabriel Attal a vertement critiqué mardi devant les députés de la Renaissance, jugeant « révoltant » que les socialistes veuillent « construire un accord » avec la France insoumise. Les quatre principaux partis de gauche (LFI, PS, Écologistes, PCF) – ainsi que le mouvement Place publique de Raphaël Glucksmann et Générations – ont en effet trouvé lundi soir un terrain d’entente et réclamé des « candidatures uniques dès le premier tour » du scrutin. élections législatives le 30 juin. Les négociations ont repris mardi matin, pour affiner un programme commun et répartir les 577 circonscriptions. Mais le choix d’un leader reste en suspens. En tout cas, “ce ne sera clairement pas Jean-Luc Mélenchon”, a estimé M. Glucksmann, excluant également d’être lui-même chef du gouvernement pour mieux suggérer le nom de l’ancien secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, fer de lance du mouvement contre réforme des retraites l’année dernière. Le cas Mélenchon, accusé notamment d’ambiguïtés sur la question de l’antisémitisme, crispe également les dirigeants des partis, à l’image du socialiste Olivier Faure, qui a estimé sur TF1 qu’« il n’y a aucune logique » à ce que le leader insoumis « soit le candidat » du parti. parti pour Matignon. “Il n’était pas dans les discussions” lundi soir, a souligné le communiste Fabien Roussel sur France 2, ajoutant que les partis sont “en train de construire autre chose”. A priori sans Jean-Luc Mélenchon, dont la « question n’est pas consensuelle dans cet accord », a reconnu l’écologiste Sandrine Rousseau sur LCI, évoquant également l’option Laurent Berger, mais aussi celle du franc-tireur insoumis François Ruffin. – Grandes manœuvres – Dans le même temps, les grandes manœuvres se poursuivent à droite, où le camp lepéniste continue d’enfoncer son avantage, fort de son nouveau statut de favori après son triomphe aux européennes. Désigné leader pour Matignon en cas de victoire, Jordan Bardella a martelé sur RTL sa volonté de “bâtir la majorité la plus large possible”, avec une stratégie basée exclusivement sur des arrangements locaux. Excluant tout « accord entre partis politiques », le président du RN a ainsi affirmé que son mouvement « soutiendra » les candidats « issus des Républicains ». Message relayé par son lieutenant Louis Aliot, qui a assuré sur RMC qu’« au sein de LR il y a des gens qui participeront demain à une majorité gouvernementale » avec l’extrême droite. La veille déjà, la patronne du RN Marine Le Pen s’était dite “bien sûr capable” de ne pas présenter de candidat face à des candidats LR avec lesquels un accord aurait été trouvé. De quoi semer le trouble au sein des Républicains, où Xavier Bertrand a réclamé une « clarification » au président du parti Eric Ciotti. “Si certains veulent partir avec le RN, qu’ils le disent maintenant”, a déclaré le patron de la région Hauts-de-France sur -, indiquant qu’il “ne soutiendrait aucun candidat”. droite qui serait soutenue par le RN”. Impensable également pour Olivier Marleix : “Nous serons candidats sous nos couleurs, sans arrangements”, a affirmé le leader des députés LR sur le réseau social de TF1. Le camp présidentiel reste en embuscade : l’ancien Premier ministre Edouard Philippe est ainsi sorti de son se réserve d’appeler RTL à “construire une nouvelle majorité”, qui doit selon lui “s’ouvrir” à “toutes les forces politiques du bloc central”, notamment les Républicains. Tous sont en tout cas pressés par le temps : les candidatures doivent être déposées entre mercredi et dimanche, 18 heures, selon le décret publié lundi au Journal officiel, alors que la campagne électorale pour le premier tour débutera lundi prochain. leo-gbh/hr/bow

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le premier débat de la campagne se passe mal pour Biden face à Trump – .
NEXT Le pétrole augmente suite à des perspectives économiques positives ; prêt pour un troisième gain hebdomadaire