Le prix du blé tendre avoisine les 230 €/t livrée à Rouen, pourquoi cette baisse

Le prix du blé tendre avoisine les 230 €/t livrée à Rouen, pourquoi cette baisse
Le prix du blé tendre avoisine les 230 €/t livrée à Rouen, pourquoi cette baisse

LE prix du blé tendrede la’orge fourragère en sympathie et mais a chuté sur le marché physique français entre le 3 et le 10 juin, tandis que cours de blé dur stagnaient.

Baisse des prix du blé tendre

LE prix du blé tendre sur le marché physique français la nouvelle récolte a chuté entre le 3 et le 10 juin, dans le sillage d’Euronext et du CBOT. L’Égypte a acheté 470 000 t le 4 juin, dont diverses origines, pour des chargements en juillet 2024, à un prix compris entre 298,95 $/t et 304,25 $/t. Si la France a pu se positionner, fait très inhabituel à cette période de l’année, elle a dû consentir à certains efforts de prix, en raison de la forte pression exercée par les pays de la mer Noire. A noter, l’annonce faite par le Turquie d’imposer un embargo sur les importations de blé jusqu’en octobre 2024. ce qui pourrait conduire la Russie à réorienter ses flux. Le 11 juin, le blé tendre Rendu Rouen était coté à 230,5 €/tonne. En France, les conditions de culture du blé tendre se sont améliorées au cours de la semaine se terminant le 3 juin, gagnant un point à 62% (contre 88% en 2023 à la même période), selon le rapport hebdomadaire du Céré’Obs.

Les prix du blé dur restent stables

LE prix du blé dur sur le marché physique français la nouvelle récolte a stagné entre le 3 et le 10 juin. Sur la scène internationale, la Russie a annoncé le non-renouvellement de son embargo sur les exportations de blé dur. Le pays a également une superficie de 1,5 million d’hectares. En France, les conditions de culture du blé dur se sont dégradées au cours de la semaine se terminant le 3 juin, perdant un point à 63 % (contre 82 % en 2023 à la même période), selon le Céré’Obs.

Les prix de l’orge meunière s’effondrent

LE prix de l’orge meunière sur le marché physique français, la nouvelle récolte a baissé entre le 3 et le 10 juin, suite à la hausse des prix du blé tendre. Plus les délais de livraison au port sont rapprochés, plus les primes sont faibles, en raison des stocks de report importants et de la faiblesse de la demande. En France, les conditions de culture de l’orge d’hiver se sont dégradées au cours de la semaine se terminant le 3 juin, perdant un point à 63 % (contre 87 % en 2023 à la même période), selon le Céré’Obs.

Les prix du maïs baissent en France, pas à Chicago

LE prix du maïs sur le marché physique français les anciennes récoltes sont tombées entre le 3 et le 10 juin, comme le contrat de maïs sur Euronext. Son homologue sur le marché à terme américain (CBOT) gagnait du terrain pendant cette période. En France, le temps plus sec observé ces derniers jours a permis d’accélérer les travaux de mise en décharge. De plus, l’humidité du sol est favorable à une bonne levée. En effet, les semis de maïs ont bien progressé au cours de la semaine se terminant le 3 juin, passant de 85% à 90% de la sole attendue (contre 98% en 2023 à ce jour), selon le rapport du Céré’Obs. Les conditions de culture se sont dégradées, perdant un point à 80% (contre 88% en 2023 à la même époque).

Cet article a été rédigé par des journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne les opérateurs du négoce céréalier depuis 1938.

 
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