l’essentiel
Une rencontre de Régional 1 (6e division), avec pour enjeu la promotion à l’échelon supérieur (National 3), a été le théâtre de tensions et d’incidents dimanche 9 juin.
Les footballeurs de Luynes (Bouches-du-Rhône) n’avaient qu’une seule intention, dimanche 9 juin. Se rendre à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes) et gagner. Ceci, afin d’obtenir leur promotion de Régional 1 (6e division) en National 3. Mais ils étaient loin d’imaginer l’ampleur du climat de tension qui allait envahir la rencontre.
Comme dit Provence, l’ambiance était étouffante. La raison, notamment : la présence de supporters ultras. Pas ceux de Villefranche-sur-Mer, mais ceux de l’OGC Nice, le grand club voisin, qui évolue en Ligue 1, venus encourager les Villefranchois.
Le quotidien provençal décrit un climat de match délétère, rendu volcanique par l’exclusion d’un carton rouge d’un joueur azuréen. Le match a été interrompu à trois reprises à cause de projectiles lancés sur l’un des juges de lignes. Selon le journal, un manager de Luynes aurait reçu une bouteille sur la tête. Des membres de la police ont fait usage de gaz lacrymogènes en direction des ultras niçois.
1/2 Le pire de #football dimanche amateur à @Villefranche06 pour l’équipe de Luynes (R1), obligée de rejouer un match un mois après la fin du championnat après avoir terminé 1ère et assuré sa montée en #N3 à l’amateurisme du service juridique du @lmedfoot Jet de pierre pic.twitter.com/YzQOyh77e5
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Scénario doublement chaotique pour les Luynois : ils repartent de Villefranche-sur-Mer battus 1-0. Leur bus devait encore être escorté par la police. Un résultat qui, pour l’instant, voit la promotion en N3 de joueurs originaires des Alpes-Maritimes.
2/3. Arbitre touché par un projectile. Présence de Jean Pierre Rivère (pdt OGC Nice) dans les couloirs sans accréditation (son fils joue à Villefranche) d’où présence des ultras niçois, interdiction aux dirigeants luynois accrédités d’accéder aux couloirs afin de pic.twitter.com/NGNPGy4Eq4
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Toutefois, les dirigeants luynois pourraient agir auprès du CNOSF.
