L’armée israélienne libère 4 otages suite à une opération dans le camp de réfugiés de Nuseirat

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AFP

La mobilisation contre l’A69 dégénère en affrontements avec la police

La mobilisation des militants écologistes contre l’autoroute A-69 Castres-Toulouse, samedi dans le Tarn, a dégénéré en heurts entre manifestants cagoulés et forces de l’ordre. Un CRS et un gendarme ont été légèrement blessés, le premier touché par un cocktail Molotov, le second par un tir de mortier d’artifice, selon la préfecture. Un manifestant a été blessé au mollet. Les premiers incidents ont éclaté vers 15 heures lorsque « 250 manifestants radicalisés », « déterminés à commettre des actes de violence », selon la préfecture du Tarn, ont tenté de rejoindre une route départementale. La police a utilisé des grenades lacrymogènes pour les disperser et éloigner les manifestants d’une route menant au chantier de construction de l’autoroute. De leur côté, des manifestants vêtus de noir et cagoulés ont tiré au mortier. feu d’artifice en direction des gendarmes, pierres et cocktails Molotov. Après différents heurts à quelques dizaines de mètres du site controversé de l’autoroute, la police a repoussé les manifestants vers une colline en surplomb, à quelques kilomètres du camp de protestation installé sur un terrain privé pour le week-end. – « Venez casser » – « Une fois de plus, les associations qui ont appelé à la manifestation servent de sécurité aux personnes violentes venues casser. Cela confirme pleinement « l’arrêté d’interdiction et le déploiement important des forces de sécurité intérieure », a estimé la préfecture du Tarn dans un communiqué. Des milliers d’opposants écologistes ont bravé samedi cette interdiction préfectorale pour participer à la mobilisation « Roue libre », d’abord dans le calme, à l’appel de plusieurs collectifs locaux et des Soulèvements de la Terre. Près du village de Puylaurens, le rassemblement écologiste a rassemblé 7 000 militants selon les organisateurs, 2 000 selon la préfecture. Environ 1 600 gendarmes et policiers ont été mobilisés aux abords de Puylaurens. A midi, ils avaient repéré « 300 à 400 personnes cagoulées et vêtues de noir ». Après les tables rondes du matin, les cortèges de la « Manif’Action », point culminant du week-end, s’élancent sur les chemins ou les routes de campagne, sous un soleil de plomb. Tandis que le groupe principal marchait dans une ambiance festive, un autre cortège a quitté le camp de contestation installé la veille, avec dans ses rangs des personnes encagoulées et vêtues de noir, a constaté un journaliste de l’AFP. – “Souveraineté alimentaire” – “Une interdiction a été imposée, mais visiblement, aujourd’hui, les citoyens préfèrent désobéir parce que le monde qui s’offre à nous demain n’est absolument pas adapté”, déclarait avant les affrontements Thomas Brail, de la Surveillance nationale des arbres. Groupe, mobilisé notamment contre l’abattage de platanes. “Nous nous adressons aux élus qui sont allés droit dans le mur avec ce projet complètement désastreux. Ils ont des enfants, ils ont besoin de réfléchir au monde qu’ils veulent leur laisser”, a-t-il ajouté. En fin de matinée, lors d’une conférence de presse tenue sous un chapiteau, un porte-parole des Insurrections de la Terre a dénoncé “un massacre de terres pour bénéfices”. Au nom de 12 groupes opposés aux unités de fabrication de goudron, un militant prévient : « Nous sommes au bord de l’effondrement : les usines de bitume qui produiront le revêtement de l’autoroute représentent 700 tonnes de rejet de substances cancérigènes, mutagènes et toxiques pour Santé humaine”. Lors d’une table ronde, la députée écologiste Christine Arrighi a apporté son « soutien à cette belle manifestation citoyenne et festive et à la défense de ceux qui sont finalement les grands perdants de cette A69 : les agriculteurs qui voient leurs terres monopolisées à l’heure de la crise agricole et le débat sur la souveraineté alimentaire. Construite au nom du désenclavement du bassin de Castres et Mazamet, soutenue par une majorité d’élus locaux et régionaux, l’A69 (53 km) est critiquée par les mouvements de gauche et écologistes, les scientifiques qui dénoncent la destruction des zones humides, des terres agricoles. , les arbres, les écosystèmes et les nappes phréatiques, pour un gain de temps, selon eux, dérisoire. Les travaux ont débuté en 2023 et l’autoroute doit être mise en service fin 2025. « Nous avons un devoir d’intervention, estime un militant d’Extinction Rebellion. Tant que nous serons là, l’autoroute ne passera pas. Pas de Macadam ».elr-ap/bow

 
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