DIRECT Week-end de mobilisation sous haute surveillance à Puylaurens contre l’A69

DIRECT Week-end de mobilisation sous haute surveillance à Puylaurens contre l’A69
DIRECT Week-end de mobilisation sous haute surveillance à Puylaurens contre l’A69

Les opposants à l’autoroute A69 ont appelé à des rassemblements et à des manifestations ce week-end malgré l’interdiction préfectorale. Plus de 1000 policiers et gendarmes sont déployés, avec des moyens importants. La police est déterminée à faire respecter l’interdiction de manifester sur la voie publique et procède à des contrôles depuis plusieurs jours. Les organisateurs de la mobilisation dénoncent une interdiction de manifester « dangereuse et inacceptable » et considèrent que le gouvernement, le ministre de l’Intérieur et le préfet du Tarn ont franchi « une ligne rouge ».

Le Tarn libre propose un live stream à suivre ici.

10h00 – Rappel des faits

  • Vendredi 7 juin, des manifestants contre l’A69 ont convergé vers Puylaurens et plus précisément sur un terrain privé sur lequel ils se sont installés au nord de la commune au lieu-dit Font Basse. Mes forces de police étaient déployées dans la ville et à plusieurs endroits du chantier de l’autoroute.

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  • Plus de 1000 gendarmes et policiers sont arrivés sur place et les contrôles ont été nombreux aux alentours du village. Les accès routiers mais aussi les transports en commun sont soumis à des contrôles.
  • Vendredi 7 juin en fin d’après-midi, le préfet du Tarn a fait le point sur le dispositif : “Nous avons contrôlé 1 500 personnes ces derniers jours, dont 10 fichées S.” La police a procédé à 8 interpellations, dont 4 dans la journée de vendredi. Michel Vilbois précise que 148 objets ont été saisis « la violence potentielle des opposants s’accroît aujourd’hui ». « Nous avons des planches à clous, des couteaux de toutes tailles, des haches, des serpettes, des frondes, des catapultes » a énuméré le Préfet.

  • La mobilisation de ce week-end était annoncée depuis plusieurs semaines, à l’appel d’une soixantaine d’organisations environnementales, sociales et syndicales dont Extinction Rebellion Toulouse, La Voie Est Libre, ZadA69, Les Soulèvements de la terre, Greenpeace, Attac, la Confédération paysanne, Solidaires. 31, Amis de la Terre, la Déroute des routes… Des organisateurs qui avaient annoncé la poursuite de la mobilisation dans un communiqué quelques heures après l’annonce de son interdiction par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, confirmée par le préfet du Tarn , Michel Vilbois, mardi 4 juin.
  • Depuis, on assiste à une véritable guerre de communication entre opposants et partisans. De nombreuses vidéos et communiqués ont été publiés pour dénoncer ou justifier l’interdiction de la manifestation.

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Le préfet du Tarn a annoncé que les services de renseignement attendaient sur place 5 000 manifestants, dont 600 black blocs.

  • Atosca, le concessionnaire autoroutier en charge des travaux, a sécurisé plusieurs points du tracé et les engins de chantier ont été regroupés pour être sécurisés par des entreprises privées et les forces de l’ordre. Depuis plusieurs semaines, des actes de vandalisme sont perpétrés sur des outils et des machines. La Préfecture a également annoncé que plusieurs fausses bombes artisanales avaient été découvertes sur le chantier. Atosca dénonce également de nombreuses attaques contre des salariés et des équipements et des tensions ont eu lieu à plusieurs reprises lors de chantiers nocturnes.

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