La manifestation s’est déroulée devant une agence BNP Paribas, à l’appel de l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS) à laquelle se sont jointes les comités Attac locaux. L’AFPS accuse « plusieurs banques françaises » de soutenir l’offensive israélienne « en levant des fonds de ces banques vers l’État israélien, non pas directement vers l’État mais vers des banques israéliennes ou des sociétés d’investissement dans les colonies et aussi vers l’armée israélienne ».
Fin octobre, des militants de l’association Action Justice Climat avaient déjà mené une série d’actions contre les agences parisiennes de BNP Paribas pour exhorter la banque à “mettre fin à ses activités liées à l’Etat d’Israël”. selon un communiqué de l’ONG.
« Ni financé ni investi »
Selon Action Justice Climat, la première banque française a « engagé 2 milliards de dollars dans une émission obligataire de l’État d’Israël ». L’émission proprement dite a eu lieu en mars 2024, selon les données de l’agence financière Bloomberg.
“Nous n’avons ni financé ni investi” dans cette opération, a réagi BNP Paribas, précisant qu’elle avait participé en tant qu’intermédiaire, aux côtés de trois autres banques internationales. “Il est diffamatoire d’affirmer que BNP Paribas finance d’une manière ou d’une autre ce conflit”, a poursuivi la banque, annonçant avoir “immédiatement porté plainte” suite à ces “actes de vandalisme”.
A Lille, des militants ont déployé un grand drapeau palestinien et déposé de nombreuses paires de chaussures, en souvenir des victimes, notamment des enfants, mortes à Gaza dans la guerre menée par Israël en réponse à l’attaque meurtrière sans précédent lancée par le Hamas le 7 octobre. 2023.