Solide battante de Mirra Andreeva, Jasmine Paolini s’est qualifiée pour la finale de Roland‐Garros, son premier Grand Chelem à 28 ans (elle n’avait jamais dépassé 2 ans).e grande tournée avant le dernier Open d’Australie, où elle atteint les huitièmes).
Interrogée en conférence de presse sur ses rêves lorsqu’elle était plus jeune, l’Italienne a donné une réponse très sincère.
« Quand j’ai commencé à jouer, je ne rêvais pas trop. J’adorais jouer. Puis j’ai commencé à m’entraîner comme un joueur professionnel. Je rêvais de devenir pro, mais pas d’être numéro 1 ni de gagner un tournoi du Grand Chelem. Jamais. Ni même d’être dans le top 10. Mais j’espérais, sans trop y croire. Puis, petit à petit, petit à petit, j’ai commencé à croire en moi sans me projeter trop loin. C’est pourquoi je suis surpris de voir les interviews de Nole lorsqu’il était enfant, lorsqu’il disait qu’il voulait être numéro un mondial et gagner Wimbledon. Je regarde ça, et je trouve incroyable qu’on puisse rêver de ça à un si jeune âge. Idem pour Jannik (Sinner), à 15 ans, qui disait que son rêve était d’être numéro un mondial. Je suis très heureux, mais je suis une personne différente, je pense. »
Celui qui sera au moins numéro 7 mondial lundi défiera samedi le triple vainqueur de Roland‐Garros, le patron Iga Swiatek.
Publié le vendredi 7 juin 2024 à 12h54
