Le suspect du meurtre d’un homme de 60 ans, décédé jeudi après avoir été frappé lors d’une rixe à Morteau (Doubs), a été mis en examen pour homicide volontaire aggravé en raison de son orientation sexuelle et placé en détention provisoire. rapports L’Est républicain.
La victime a été découverte dans la rue en arrêt cardio-respiratoire vers 1 heure du matin jeudi par les secours qui n’ont pas pu la réanimer.
“S’il ne m’avait pas rencontré, cela ne serait pas arrivé.”
Le suspect de 21 ans avait « passé une partie de la soirée ” avec la victime, a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, parlant d’un litige “ lié à la famille », liés à des membres de leurs familles respectives, qui pourraient être à l’origine de la rixe.
Lors de sa garde à vue, le jeune homme aurait déclaré avoir « vrillé ». « S’il ne m’avait pas rencontré, rien de tout cela ne serait arrivé », a assuré celui qui avait consommé de l’alcool et du cannabis jeudi soir.
Selon le procureur, les avances sexuelles de la victime ont irrité le suspect, qui l’a ensuite frappé à plusieurs reprises. “ J’ai entendu des coups de feu 10 ou 15 fois. Je me demandais s’ils détruisaient une voiture, en fait, elle donnait des coups de pied », a confié un habitant du quartier.
Trois vidéos retrouvées sur son téléphone
L’utilisation du téléphone du suspect a permis de retrouver trois vidéos tournées lors de la bagarre. « Ce sont trois scènes dans lesquelles il se filme en train d’attaquer sa victime. Dans la première scène, la victime est assise, le visage ensanglanté ; dans la seconde, la victime est allongée sur le sol, émettant toujours des sons ; à la troisième fois, il ne fait plus aucun son”, explique Etienne Manteaux.
L’autopsie a révélé des hématomes et de multiples lésions au visage et au crâne, ainsi qu’une hémorragie cérébrale « non mortelle ». La victime est décédée des suites d’un syndrome d’asphyxie, selon les informations de L’Est républicain.
Déjà reconnu coupable de violences, le suspect devait également être jugé pour d’autres actes de violences en novembre.
L’enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Morteau.