Le prix du cuivre a perdu 10 % depuis son record d’il y a un peu plus de deux semaines, lorsqu’il avait bondi le 20 mai à 11,0104,5 dollars. Il est retombé sous les 10 000 dollars à Londres mardi suite au constat d’une hausse des stocks à l’échelle mondiale ; ceux du Shanghai Futures Exchange sont ainsi au plus haut depuis 2020. Toutefois, estime l’analyste Liam Fitzpatrick de la Deutsche Bank, “la tendance à la hausse devrait se poursuivre jusqu’en 2025” même si une période de consolidation est alors possible. que « nous entrons dans la période lente de l’été ». Goldman Sachs estime que les prix devraient clôturer l’année à 12 000 dollars.
La tentative de rachat d’Anglo American par BHP a récemment souligné l’importance stratégique du cuivre, essentiel à l’électrification, à l’alimentation des centres de données et de l’intelligence artificielle, ainsi qu’à l’urbanisation croissante. , l’industrialisation de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est, la délocalisation des usines de puces aux États-Unis et la décarbonisation. Une voiture électrique contient en moyenne environ 80 kilos de cuivre (moteur, câbles, batteries, systèmes de recharge), soit quatre fois plus qu’une voiture thermique.
La demande est forte alors que l’offre est restreinte.
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Le Chili est le plus grand producteur de cuivre, devant le Pérou et la Chine, selon des données récentes condensées par Bank of America. Au Chili, Anglo American est propriétaire de la mine de Los Bronces, l’une des plus grandes au monde.
