L’un des avocats des parties civiles a indiqué un « créneau du 22 septembre au 10 octobre » pour ce procès pour meurtre qui doit se tenir devant la cour d’assises du Tarn.
Le procès d’assises de Cédric Jubillar, accusé d’avoir fait disparaître son épouse Delphine en décembre 2020, devrait se tenir entre fin septembre et octobre 2025, ont indiqué mardi les avocats du dossier à l’issue d’une réunion préparatoire. cette audience.
Quatre à cinq semaines
“Nous nous dirigerions vers une audience qui débuterait vers la fin septembre pour quatre à cinq semaines”, a expliqué à certains journalistes Me Alexandre Martin, l’un des trois avocats de Cédric Jubillar, après une réunion avec les magistrats chargés de l’organisation de cette audience. , à la cour d’appel de Toulouse.
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L’un des avocats des parties civiles, Me Philippe Pressecq, a de son côté indiqué à l’AFP un “créneau du 22 septembre au 10 octobre” pour ce procès pour meurtre qui doit se tenir à Albi, devant la cour d’assises. du Tarn.
Grande effervescence en France
Delphine Jubillar, infirmière et mère de deux enfants, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19, à Cagnac-les-mines (Tarn).
Cette disparition a suscité une vive émotion en France, à quelques jours des vacances de Noël et quelques semaines après la condamnation de Jonathann Daval pour le meurtre de sa femme en Haute-Saône, qu’il avait longtemps nié en endossant le rôle de l’époux en deuil. . .
Cédric Jubillar, peintre et plâtrier de 37 ans, a été mis en examen pour meurtre et placé en détention le 18 juin 2021.
Sans corps, sans aveu ni témoin
Dans cette affaire sans corps, sans aveux, sans témoin, sans scène de crime, sans preuve irréfutable, les enquêteurs sont persuadés que Cédric Jubillar a tué sa femme, alors qu’elle venait d’annoncer son intention de divorcer.
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“C’est un procès extraordinaire où tout est contesté, de nombreux témoins seront appelés, des experts aussi, (…) comme tout est discuté, c’est une analyse très fine qu’il faudra faire de ce dossier”, a souligné M. Martin.
Aux assises, « c’est une procédure orale, les jurés n’ont pas le dossier, ils vont donc le lire à l’audience, en écoutant tous les orateurs, donc c’est clair qu’il y aura beaucoup d’audiences à organiser pour que les jurés peuvent intégrer tous les éléments (…) pour finalement rendre une décision», a-t-il ajouté.