« On arrête tout ça. Il doit rentrer à la maison maintenant. » Appelée à la barre comme témoin, cette femme victime de viol conjugal regrette ouvertement de s’être rendue à la gendarmerie, en novembre 2021, pour confier le fait de son compagnon survenu l’été précédent. Elle n’avait pas porté plainte.
Une enquête menée malgré tout
Ce vendredi 22 novembre 2024, à l’étage supérieur de la cour d’appel de Caen, elle revoit aujourd’hui son compagnon du côté de l’accusé, face au tribunal correctionnel. Ces dernières années, il lui était interdit d’avoir des contacts avec elle. Ce procès est la conclusion de l’enquête qui s’est poursuivie malgré tout pendant « viol commis par une personne qui est ou a été conjoint »entre novembre 2020 et novembre 2021, dans le Bessin.
Il a une cinquantaine d’années, elle en a une quinzaine de moins. Ils vivaient ensemble depuis le milieu des années 2000. Elle était adolescente lorsqu’ils se sont rencontrés. Leur relation a donné naissance à deux enfants. Il y a eu aussi cette tromperie commise avec la sœur de la victime quelques années avant les faits qui lui sont reprochés aujourd’hui.
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