Le dernier mois de compétition de l’année débute en altitude pour le Stade de Reims (7e), qui accueille ce samedi 23 novembre (21h) Lyon (5e), un adversaire bien plus fringant sur le terrain, avec une série de six matches sans défaite en championnat, qu’en coulisses après la rétrogradation conservatoire prononcée le 15 novembre par la Direction nationale du contrôle de gestion en raison d’un déficit abyssal.
« Nous restons sur notre ligne de conduite avec la volonté d’être ambitieux, » déclare l’entraîneur rhodanien Pierre Sage. Nous savons que nous avons un grand nombre d’effectifs, donc si certains joueurs doivent partir prochainement, cela ne changera pas notre plan. »
Ce sera un match extrêmement difficile, mais nous sommes équipés pour réagir avec intensité
Soulagé après une courte victoire lors du derby contre Saint-Étienne (1-0), l’OL fait partie des hôtes favoris des Rémois à Delaune, où il reste sur sept matches sans défaite (3 victoires, 4 nuls).
« C’est une équipe qui a beaucoup de moyens, beaucoup de talent et qui est capable de passer parfois en mode bulldozer, Luka Elsner se méfie néanmoins. Ce sera un match extrêmement difficile, mais nous sommes équipés pour répondre avec intensité, jouer très compacts et blessés sur les ballons de récupération. J’espère que nous mènerons une grande bataille. »
Un hôte à surpasser
Après avoir endigué une série de trois défaites avec un succès retentissant au Havre (0-3), l’équipe champenoise compte sur le soutien de son public pour minimiser l’impact des nombreuses absences au sein de son effectif.
« Tout le monde aime affronter de grandes équipes, ajoute l’entraîneur du stade. Je pense qu’il y a toujours une concentration renouvelée, un petit plus dans l’écoute, dans l’envie de mettre en application les choses. Il est évident qu’avec nos difficultés actuelles, nous aurons besoin d’un public qui sera véritablement le douzième homme. Il sera clairement question de dépassement de soi et de solidarité. »
Une sixième victoire permettrait non seulement à Lyon de doubler au classement, mais aussi, en fonction d’autres résultats, de flirter à nouveau avec le podium. Passionnant, non ?
