prime à la proximité, taux d’accès variables selon les disciplines… ce que révèle l’open data

prime à la proximité, taux d’accès variables selon les disciplines… ce que révèle l’open data
prime à la proximité, taux d’accès variables selon les disciplines… ce que révèle l’open data

Quelque 200 000 candidats scruteront la plateforme My Master mardi 4 juin, lorsqu’ils recevront les premiers résultats d’admission à la poursuite de leurs études de master à l’université. Pendant vingt jours, ces bacheliers devront accepter ou refuser chaque proposition et surveiller leur classement sur les listes de formations qu’ils souhaitent encore. Pour les déçus, entre le 25 juin et le 31 juillet, une nouvelle candidature sera possible là où les établissements ont des places vacantes.

En 2023, lors de la toute première campagne My Master, près de 122 000 candidats ont accepté une proposition en phase principale (58 %). Quelque 9.800 autres l’avaient fait lors du recrutement complémentaire, ce qui porte à 63% la part des candidats ayant accepté une offre d’admission, selon le rapport établi en janvier par la direction des statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur.

Les masters « sciences fondamentales et appliquées » (dont les sciences et techniques des activités physiques et sportives, Staps) ont rassemblé le plus de candidats ayant accepté une offre d’admission à l’issue de la phase principale (26 400), suivis des masters « sciences humaines ». et sciences sociales » (SHS, 22 200) et masters « métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation » (MEEF, 21 600).

Les données, une « mine d’or »

Au-delà de ces grandes lignes, qui devraient peu fluctuer cette année, les résultats issus de la première campagne de recrutement n’éclaireront encore qu’imparfaitement la aux futurs candidats de mesurer leurs propres chances d’obtenir une place dans tel ou tel master. Pourtant, la masse d’informations dont dispose le ministère depuis un an est conséquente : les kilomètres de données, désormais publiées en open data, racontent à leur manière, via des tableaux Excel, les choix des 200 000 candidats et les traitements qui ont eu lieu. lieu. résultant de la formation.

Ces données sont « une mine d’or autant qu’une page blanche », explique le chercheur Nagui Bechichi. Parallèlement à une carrière dans l’administration publique, il poursuit un doctorat à l’École d’économie de Paris sur les inégalités d’orientation dans l’enseignement supérieur. Avec Antoine Prévotat, étudiant à l’Ecole Normale Supérieure de Paris et master de mathématiques à l’Université d’Aix-Marseille, il est à l’origine de l’initiative du site SupTracker, qui traduit les résultats de Mon Master, mais aussi de Parcoursup. « Grâce à notre expertise, nous avons sans aucun doute un rôle d’intermédiaire à jouer »explique Nagui Bechichi.

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